Le pronom DONT ou le pronom relatif composé
Bonjour à tous!
Pourriez-vous m’aider avec les pronoms relatifs, svp!
Dans les phrases suivantes il faut utiliser le pronom relatifs, mais lequel?
1) C’est mon ami du sort de qui (=duquel) je m’inquiète.
OU
C’est mon ami dont je m’inquiète du sort! ( =je m’inquiète DU sort DE mon ami) Je doute qu’on puisse utuliser DONT ici. Parce qu’il y a un groupe prépositionnel – DE devant le mot « le sort » et après DE,
Le même pour la phrase:
2) c’est une expression du sens de laquelle je ne suis pas sûr.
OU
c’est une expression dont je ne suis pas sûr du sens.
Je sais qu’on peut modifier les phrases, les simplifier. Mais dans l’exercice il faut choisir le pronom relatif (DONT ou le pronom relatif composé).
Je serais très reconnaissante de votre aide!
Merci d’avance.
Bonjour,
1- Je m’inquiète du sort de mon ami = mon ami dont je m’inquiète du sort ou c’est du sort de mon ami que je m’inquiète
2- C’est une expression dont je ne suis pas sûr du sens
Votre digression « ou c’est du sort de mon ami dont je m’inquiète » est du type « c’est de cela dont » et est syntaxiquement fautive.
Bonjour,
suivez vos réflexions qui sont pertinentes. le pronom relatif « dont » ne peut pas être utilisé :
Avec un antécédent lui-même précédé de la préposition de comme c’est le cas : « C’est mon ami du sort de qui (dont)je m’inquiète. »
Lorsque la relative comporte un complément introduit par « de » : c’est une expression du sens de laquelle (dont) je ne suis pas sûr (du sens).
Vous demandez quelle construction est préférable :
— une chose dont je doute de l’existence
— une chose de l’existence de laquelle je doute
La première réponse que vous recevez est qu’il faut dire :
— une chose dont je doute de l’existence
peut-être parce que le parallèle est flagrant avec :
— une chose dont je connais l’existence
et cette façon de dire est en effet assez fréquente.
La deuxième réponse que vous recevez est qu’il faut dire :
— une chose de l’existence de laquelle je doute
comme on dit dans un parallèle évident :
— une chose à l’existence de laquelle je crois
parce que de façon générale, les subordonnées introduites par « dont » ne peuvent avoir un antécédent lui-même introduit par « de », cette réponse étant en accord avec les recommandations de l’Office québécois de la langue française, très souvent invoqué ici.
Donc, vous avez proposé deux possibilités, manifestement parce que vous ne savez pas trancher entre elles, et vous avez reçu deux réponses opposées. Je souhaiterais savoir comment vous avez sélectionné la bonne réponse.
Comme il s’agit d’un exercice, je pense qu’une règle vous a été exposée, mais que vous peinez à l’appliquer. Pouvez-vous retrouver cette règle et la recopier ici ?