Le point-virgule
Bonsoir.
Je me suis demandé quand utiliser le point-virgule ; je suis donc allé voir sur ce site :
http://www.la-ponctuation.com/point-virgule.html
Je me suis donc rendu compte qu’on pouvait souvent l’utiliser ; cependant je ne le vois quasi-jamais à l’écrit. Comment cela se fait-il ?
L’emploi du point-virgule est-il correct dans mes phrases par ailleurs ?
Merci.
Vous avez bien utilisé le point virgule dans vos deux phrases.
C’est un signe de ponctuation utilisé mais on préfère parfois mettre un point ou une virgule. Il faut l’utiliser mais – comme toute ponctuation – c’est tout un art.
Merci pour votre réponse rapide Joelle. 🙂
Pourquoi tu ne vois quasiment jamais le point-virgule ?
Primo, parce qu’on s’en méfie et que même de grands auteurs le détestent et voudraient le voir disparaître.
Secondo, parce que, comme je le dis, c’est un signe de ponctuation » bâtard » : on sait que le point est un ponctuant fort ; la virgule, un ponctuant, léger, mais qui comprend bien ce qu’est un signe de ponctuation moyenne, entre les deux précédents, et quand l’employer? Bref, on le voit assez peu, parce que l’on ne sait pas l’utiliser.
Il faut donc apprendre à l’employer. A cet égard, le document auquel tu renvoies est correct, bin qu’un peu succinct.
Pour connaître les divers emplois du point-virgule, tu peux consulter les articles suivants de la BDL : Point-virgule et phrases juxtaposées ; Point-virgule et propositions subordonnées et Point-virgule et énumération.
Bonne nuit à vous deux !
Merci pour tes précisions et les documents Prince.
Je m’en vais regarder ça. 😉
Tiens, ça me fait penser au point d’ironie qui a disparu (?), enfin tout du moins je ne l’ai jamais réellement croisé dans le moindre texte.
Je trouve ça dommage. Et je trouverai aussi dommage que le point virgule disparaisse, de ce que j’ai compris il est surtout optionnelle et je le trouve plutôt sympa quand il est disposé juste avant un adverbe.
Je trouve que ça donne une jolie tournure à la phrase, plus élégante, à mon goût.
j’aime bien le point d’ironie. Le fait qu’il montre qu’il faut prendre ce qui précède au second degré éviterait bien des malentendus…
Si tu veux en voir, lis Plumons l’oiseau de Hervé Bazin.
Merci pour la référence Prince. 🙂