La truffe ou sa truffe ?
Bonjour,
Dans la phrase suivante, l’adjectif possessif me semble de trop,
« L’odeur du café lui faisait bouger sa truffe« .
À mon sens, la présence du pronom personnel au singulier indique clairement que l’on ne fait référence qu’à un seul animal, ceci rendant inutile, voire redondant, de recourir à l’adjectif possessif.
« L’odeur du café lui faisait bouger la truffe » me semble être suffisant.
Qu’en pensez-vous ?
En dehors de ce sentiment personnel, en poussant un peu plus loin, peut-on considérer que l’emploi de l’adjectif possessif dans cette phrase précise, serait relevé comme étant réellement fautif lors d’un examen en langue française ?
Je vous remercie d’avance pour vos retours
Cocojade
Vous avez vous-même fort bien analysé la redondance entre le pronom personnel et l’adjectif possessif. Il n’y a pas grand-chose à ajouter sinon que ce type de lourdeur se retrouve fréquemment dans la langue relâchée.
Pour l’appréciation que les gens peuvent en avoir, je ne ne me prononcerai pas. Tout dépend de quel « examen » vous parlez. Je n’ai que ma modeste expérience de correcteur et je redresse encore ce genre de chose que l’on va pourtant laisser passer dans certains ouvrages contemporains. Ainsi va le monde…
Eh bien, dans ce monde, nous serons au moins deux à relever cette redondance.
Pour le passage du Certificat Voltaire, pensez-vous que celle-ci serait comptabilisée ?
Je n’ai pas vu passer ce type de tournure lors de l’épreuve de certification mais tout évolue. Les dernières questions sont à connotation littéraire et le comité d’experts ne laisserait sans doute pas passer cela.
Merci Chambaron