la plupart d’entre nous / la meilleure réponse que j’ai jamais entendue
Bonsoir,
J’ai quelques phrases à soumettre.
1. Dans cette phrase, le fait d’écrire « la plupart d’entre nous » oblige bien l’accord du participe « convaincu » au pluriel n’est-ce pas ? Car j’ai lu cette phrase dans un livre, mais l’auteur l’écrit au singulier. Je l’aurais écrit au pluriel pour ma part. Qu’en pensez-vous ?
– C’est accessible à la plupart d’entre nous, à condition d’en avoir la volonté et d’être intimement convaincu(s) qu’il est possible d’y arriver
2. Ces deux tournures sont-elles correctes ?
– C’est la meilleure réponse que j’ai jamais entendue est celle-ci
– C’est la meilleure réponse que je n’aie jamais entendue est celle-ci
3. Dans cette phrase, il faut bien accorder « mis » avec « la certitude » n’est-ce pas ?
– Était mis(e) en avant la certitude d’une peine minimale mais il était permis d’y déroger {…}
Merci pour vos réponses
1) C’est accessible à la plupart d’entre nous, à condition d’en avoir la volonté et d’être intimement convaincu qu’il est possible d’y arriver.
Personnellement, je laisserais au singulier ; c’est assez général « à condition » et la « plupart d’entre nous » n’est pas dans la même phrase.
2) On emploie plus souvent le subjonctif que l’indicatif après un superlatif ou l’équivalent d’un superlatif, notamment le seul (la seule) qui, le seul que, le seul dont, l’unique qui, le premier qui, le dernier que, le meilleur que, ainsi qu’après il n’y a que… qui (que, dont, etc.) et il y a peu de… que.
C’est la meilleure réponse que j’aie jamais entendue.
La meilleure réponse que j »aie jamais entendue est celle-ci.
3) Votre accord est bon :
Était mise en avant la certitude d’une peine minimale mais il était permis d’y déroger {…}
Bonsoir Joëlle,
Merci pour votre réponse.
Une remarque quant au point 1., vous me dites que « la plupart d’entre nous » n’est pas dans la même phrase. Pourtant si car il n’y a pas de point pour mettre fin à une phrase. De ce fait j’en conclus que les deux accords sont possibles selon que l’on considère la généralité ou l’unité de chacun ou l’ensemble des personnes concernées