La France, le monde entier suite et mea culpa.
et la France, le monde entier, ne vit qu’au rythme [de quelque chose] »
La question était de savoir s’il fallait écrire « vit » ou « vivent ».
J’ai défendu, démonstration solide à l’appui, qu’il fallait écrire « vivent ». Or, je me suis trompé suite à une mauvaise lecture de la phase. Et, je ne mérite pas les votes que ma réponse, maintenant supprimée, a reçus.
Suite à la réponse de Joëlle, je me suis rendu compte de mon erreur.
Ce n’est pas « le reste du monde » mais « le monde entier ».
L’expression : « la France, comme le monde entier » n’a aucun sens.
Je ne crois pas qu’il s’agisse d’une comparaison ou d’une gradation mais plutôt d’une épanorthose. Il s’agit d’une figure qui consiste à corriger une affirmation jugée trop faible ou imprécise.
Votre prudence ou plutôt votre lâcheté nous ont perdus.
J’espère, que dis-je ? je suis sûr qu’on vous rendra justice
La France ou plutôt le monde entier vivent…
La France, que dis-je ? le monde entier vit…
Le débat est à nouveau ouvert.
Rapport d’inclusion : « Un sujet englobe l’autre » (cf. l’ouvrage précédent : L’accord du verbe) : le verbe se met au singulier.
Ex. donné par cet ouvrage : « La Provence, et particulièrement la région de Châteauneuf, propose des vins excellents. »
Le singulier semble s’imposer si l’on admet qu’une virgule peut séparer « la région de Châteauneuf » du verbe « propose ». Autrement dit, la question est de savoir quel/s est/sont le/s verbe/s au(x)quel/s il faut accorder… J’ai mon idée !
En règle générale, il faut savoir si les sujets s’ajoutent ou ne s’ajoutent pas. Avec les coordinations et les juxtapositions qui habituellement ajoutent un terme à l’autre l’accord se fait au pluriel (généralement).
[Voir ce que dit Cordial]
Est-ce le cas ici ?
la France, le monde entier, ne vit qu’au rythme [de quelque chose
Est-ce que « le monde entier » s’ajoute à la France ? On voit bien que non puisque si le monde entier ne vit qu’au rythme de, la France étant incluse dans le monde entier, ne peut s’y ajoute.
—> le verbe est donc au singulier, contrairement à ce qu’il serait avec « le reste du monde ».
Vous avez donc raison Imarcq.
Ici, le style défie un peu la grammaire.
Sur le plan syntaxique, on a quelque chose qui s’apparente à une apposition.
Paris, la capitale de la France, est une belle ville.
La capitale de la France, Paris est une belle ville.
= Paris qui est la capitale de la France est une belle ville.
= Elle est une belle ville.
= C’est Paris, la capitale de la France, qui est une belle ville.
= « Paris » nom-noyau du GN sujet.
= « La capitale de la France » GN apposé à Paris.
= Le nom-noyau et le GN apposé forment le sujet et désignent la même chose. Donc, le verbe est au singulier.
La France, le monde entier, vit…
= Le monde entier dont fait logiquement partie la France vit…
= Il vit…
= On est dans un rapport d’inclusion.
= Il n’y a pas deux choses distinctes. Ce n’est pas la France d’un côté et le reste du monde de l’autre.
Donc il faudrait mettre le verbe au singulier.
Mais je ne suis plus sûr de rien.
Un grand merci de t’être corrigé comme cela !!!
« Paris, la capitale de la France, est une belle ville » ne présente pas un rapport d’inclusion.
Briet fait primer la règle du rapport d’inclusion sur l’autre. ==> Verbe au singulier.
Je n’ai pas dit qu’il y avait rapport d’inclusion.
Je cherchais juste quelle fonction grammaticale on peut donner à cette figure de style.
Dans le cas d’une apposition, le nom-noyau et le GN qui lui est apposé désignent la même personne ou le même objet.
Dans le cas qui nous intéresse, il y a rapport d’inclusion. Je me demandais juste si on peut traiter ce cas comme une forme d’apposition.
Tara
Je salue votre probité. Mais les points n’ont pas vraiment d’importance et chacun ici a fait et fera des erreurs. C’est la qualité de vos interventions que nous retenons, Imarcq.