La chose la plus singulière est que/ La chose la plus étrange est que
Bonjour,
Les tournures avec « le plus… est que » appuyées ici par « singulier ou étrange » demandent-elles l’indicatif ou le subjonctif ?
La chose la plus singulière/étrangère est que ces logements sont/soient/étaient encerclés…
L’idée qui prédomine est la certitude, mais grammaticalement, est-ce juste si j’utilise l’indicatif ici ?
Merci beaucoup !
Justement le subjonctif est de rigueur pour l’expression de certains sentiments et ceux-ci peuvent être très certains.
Par exemple : je suis heureux que vous soyez là.
Donc dans votre cas, vous exprimez une opinion et donc le subjonctif convient.
Merci beaucoup, mais est-ce faux d’écrire à l’indicatif par exemple :
à la forme négative
Le plus étrange est que leur dimension n’est pas identique mais qu’elle évolue…
ou affirmative
Le plus étrange est que leur dimension est identique mais qu’elle évolue…
ou faut-il obligatoirement choisir le subjonctif ?
Le plus étrange est que leur dimension ne soit pas identique/soit identique mais qu’elle évolue…
Merci d’avance !
Je suis certaine que nos conceptions modernes et approximatives admettent les deux modes. Bien sûr on pourra toujours dire que le mode indicatif insiste sur la réalité de la situation. Toutefois quand vous exprimez : le plus étrange est que…, vous pouvez dire en réalité : je trouve étrange que leur dimension soit évolutive.
Diriez-vous : « je trouve étrange que leur dimension est évolutive »? Moi pas !
Mille mercis pour vos lumières !
Bonjour, Joelle.
Je ne saisis pas en quoi « Je trouve étrange que » et « Le plus étrange est que » soient (sont ? ) équivalents.
Certes, dans les deux cas, la conjonctive est attribut d’étrange.
Mais, si dans le premier cas, « je trouve étrange que » attend nécessairement le subjonctif, expliquez-moi pourquoi « le plus étrange que + indicatif » serait approximatif.
Je viens d’aller sur Le Bon Usage.
J’y lis : « Le subjonctif indique que le locuteur (ou le scripteur) ne s’engage pas sur la réalité du fait. »
[On y trouve par ailleurs décrites les propositions impliquant le subj. (concessives, de but…) et d’autres cas].
Dans notre cas, on affirme quelque chose : « Le plus [étrange, remarquable, merveilleux…] est qu’il vient demain. » Si je mettais un subj., je poserais une possibilité, pas une certitude.
Qu’en pensez-vous ?