Je pourrai ou pourrais
Bonjour,
J’ai besoin de vos lumières s’il vous plaît ?
« Par conséquent, je souhaiterais vous adresser l’ensemble des documents demandés quand j’aurai un peu plus de visibilité. Je pourrai ainsi renseigner de manière plus complète certaines informations demandées. »
J’ai utilisé le conditionnel dans la première phrase et ensuite le futur dans la seconde. Ai-je raison ? Dans la première c’est un souhait aussi le conditionnel s’impose, en revanche dans la deuxième phrase j’hésite, même si mon cœur ou plutôt mon intellect penche davantage pour le futur sous-entendu c’est une certitude.
Qu’en pensez-vous ?
Merci par avance.
Jérôme
Vous avez très bien expliqué la logique des temps, et c’est bien un futur qui convient.
(Si vous êtes locuteur natif, en remplaçant je par une personne avec laquelle les terminaisons diffèrent oralement, vous pourrez constater que c’est bien le futur qui convient : Par conséquent, il souhaiterait vous adresser l’ensemble des documents demandés quand il aura un peu plus de visibilité. Il pourra (et non il pourrait) ainsi renseigner de manière plus complète certaines informations demandées.)
Super merci pour l’astuce.
Bonne soiree,
Jérôme
Mais les deux modes sont possibles
Par conséquent, nous souhaiterions vous adresser l’ensemble des documents demandés quand nous aurons un peu plus de visibilité. Nous pourrions ainsi renseigner de manière plus complète certaines informations demandées.
Les conditionnels sont de courtoisie. Le mode étant celui de l’irréel (hypothèse, possibilité, éventualité…) il permet d’atténuer les propos.
Il faut noter les autres marques de courtoisie : les verbes « souhaiter » et » pouvoir » « plus de visibilité » « renseigner de manière plus complète » évitent une formulation brusque (nous vous adresserons plus tard… de façon à mieux répondre…
Par conséquent, nous souhaiterions vous adresser l’ensemble des documents demandés quand nous aurons un peu plus de visibilité. Nous pourrons ainsi renseigner de manière plus complète certaines informations demandées.
Le conditionnel de courtoisie est abandonné pour l’indicatif, mode du réel. Une façon d’envisager le fait comme acquis.