Je me suis pissé(e) dessus

Répondu

Tout est dans la question !

Pour vous améliorer en orthographe, testez les modules d’entraînement du Projet Voltaire :

2 réponse(s)
 
Meilleure réponse

Bonsoir,
C’est une forme réfléchie puisque si la victime du délit n’est plus la personne elle-même, cela donne « Je lui ai pissé dessus. » où il apparaît clairement que le pronom complément est indirect et donc : « Je me suis pissé dessus. »

Bruno974 Grand maître Répondu le 2 octobre 2024

Tromperie perverse du dativus ethicus (ou iudicantis) : le datif latin des formes archaïques s’est transformé en verbe essentiellement pronominal car il n’était plus perçu dès le Moyen Âge comme un datif. Dans « Je lui ai pissé dessus », le pronom n’est plus un C.O.I.  puisqu’il est devenu « sur lui » et pas « à lui ». Mais la grammaire scolaire moderne fait fi de ces subtilités. 
Cela concerne la majorité des verbes dits essentiellement pronominaux (cf.  la formation complexe du verbe s’envoler ).
On dit « Je lui ai volé dans les plumes » alors que le verbe voler n’admet pas de complément indirect.

le 2 octobre 2024.

La réponse est dans la couche-culotte ! Il s’agit là du verbe essentiellement pronominal se pisser (dessus) et l’accord du participe se fait avec le sujet. Inutile de chercher des complications avec les habituels COD ou COI.
Le verbe pisser peut évidemment s’employer intransitivement et sans pronom. La forme transitive directe (pisser le sang) est un abus populaire. Dans votre exemple, il s’agit originellement de ce que les linguistes appellent un « datif éthique ou d’intérêt » comme dans « elle s’y est mal prise ».

Chambaron Grand maître Répondu le 2 octobre 2024

Pour ne plus vous poser cette question ni tant d'autres,
découvrez les modules d’entraînement en orthographe et en expression du Projet Voltaire :

Votre réponse
Question orthographe est un service proposé par Woonoz, l'éditeur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire.