Je / J’ – Tu / T’

Bonjour.
Quelqu’un sait-il pourquoi on écrit « J’aime » et non « Je aime » par comparaison à « Tu aimes » et non « T’aimes » ?
Merci par avance.

AngelTears Érudit Demandé le 1 septembre 2018 dans Question de langue

Pour vous améliorer en orthographe, testez les modules d’entraînement du Projet Voltaire :

2 réponse(s)
 

En linguistique, un hiatus (du latin « ouverture de la bouche = parole prononcée, parole ») est une succession de deux voyelles appartenant à des syllabes différentes, soit à l’intérieur d’un mot (comme dans « aorte »), soit à la frontière de deux mots (« il va à… »).

Le hiatus est réputé cacophonique dans certaines langues, à commencer par les langues grecques et celles qui en ont hérité leurs vues grammaticales et linguistiques (les langues d’Europe occidentale, principalement), ce qui explique qu’en poésie on cherche fréquemment à l’éviter. Ainsi, à la lecture du vers français, on élide ou prononce des e caducs, afin de ne pas « heurter » l’oreille ; c’est de là que l’étymologie du mot puise son sens.

Donc, voilà pourquoi : « j’aime » mais « tu aimes ».
élision : la âme → l’âme ; si il → s’il ;
ma âme → mon âme (alors que mon est normalement réservé aux masculins).

joelle Grand maître Répondu le 1 septembre 2018

Bonjour,

L’élision est l’effacement de la voyelle finale a, e , i  d’un mot lorsque celui-ci est suivi d’un mot commençant par une voyelle ou un h muet.
Ainsi le e du pronom personnel je s’élide dans la conjugaison du verbe aimer.

J’aime , j’aimerai, j’aimais…

Le pronom personnel tu se termine par la voyelle u et donc ne s’élide pas.

tu aimes , tu aimeras, tu aimais…

czardas Grand maître Répondu le 1 septembre 2018

Oui j’ai oublié la voyelle « i » avec s’il au lieu de si il.

le 1 septembre 2018.

Pour ne plus vous poser cette question ni tant d'autres,
découvrez les modules d’entraînement en orthographe et en expression du Projet Voltaire :

Votre réponse
Question orthographe est un service proposé par Woonoz, l'éditeur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire.