« j’allais rester » ou « je restai » / « je deviendrai » ou « je deviendrais » / « j’aurais aimé » et « j’aurai aimé »
Bonjour à vous,
J’aimerais écrire une phrase dans un français correct, cependant la conjugaison et/ou la concordance des temps me fait défaut.
S’il vous plait, y a-t-il une âme charitable pour me venir en aide ?
« Être gentiment remerciée pour avoir mis la pagaille ? Non. J’allais rester en prenant sur moi et un jour je deviendrai ce que j’aurais aimé qu’il soit. »
En gras ce sont les trois verbes qui construisent mon hésitation. Je les ai accordés d’une manière un eu instinctive : « j’allais rester », « je deviendrai », « j’aurais aimé », mais j’ignore si ce mélange d’imparfait, de futur simple (peut-être le transformer en conditionnel présent ?) et de conditionnel passé est bien harmonieux ?
D’avance je vous en remercie
J’allais rester : « j’étais sur le point » ou « j’avais décidé de rester. »
Je deviendrai : si je reste, plus tard je deviendrai…
Je deviendrais : je savais que si je restais, plus tard je deviendrais…
J’aurais aimé : si j’étais resté, j’aurais aimé devenir… (conditionnel passé)
J’aurai aimé : je regrette de partir, mais au moins j’aurai aimé mon travail et mes collègues. (futur antérieur)
Voici ce que je comprends de l’histoire :
Il s’agit d’une femme qui a « mis la pagaille » sur son lieu de travail, et qui a été renvoyée.
OU BIEN
Il s’agit de quelqu’un qui parle d’une femme qui a « mis la pagaille » sur son lieu de travail, et qui par-dessus le marché a reçu des remerciements de la part de ses supérieurs.
Dans les deux cas, celui qui parle trouve cela injuste (« Non »). Pourtant, il était prêt à rester à son poste et faire des efforts, dans le but d’atteindre un jour ses objectifs.
Mais la fin de votre phrase n’est pas claire « je deviendrai ce que j’aurais aimé qu’il soit« .
Qui est « il » ? Je m’attendais à ce que vous écriviez « ce que j’aurais aimé être » ou éventuellement « ce qu’il aurait aimé être« .
Voici ma suggestion :
« Être gentiment remerciée pour avoir mis la pagaille ? Non. J’allais rester en prenant sur moi, et un jour je serais devenu/devenue ce que j’aurais aimé être / ce qu’il aurait aimé être. »