Inquiet / inquiets
Bonjour,
Je viens de lire en gros titre dans un journal « On est inquiets de ce dirigisme à l’horizon ». Le mot « inquiet » est avec un « s ».
Est-ce une erreur ou bien peut-on réellement mettre un « s ».
Par avance merci.
Bonjour
J’ai trouvé cette phrase ( les copines et moi , on est sorties au ciné
samedi dernier )◄ le ON a la même valeur que nous dans cette phrase ; j ‘espère ne pas me tromper ?
PS: remplacer ON par homme, femme, ou des hommes des femmes selon
la phrase . Alors sylvie on se promène.
Faîte attention aussi pour les tournures impersonnelles .
Cordialement.
Faîte attention aussi pour les tournures impersonnelles .──►Faites attention aussi pour les tournures impersonnelles .
Le faîte est la partie la plus élevée d’un arbre, d’un édifice, d’un mur, d’une montagne ─ faîte = sommet.
Au figuré : point culminant ou limite, apogée de (quelque chose) ; synonymes : pinacle, summum.
Un chat se promenait sur le faîte du mur .
Faites : verbe faire deuxième personne du pluriel de l’indicatif présent et de l’impératif.
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.
Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais.
Bonjour Fabiennek,
Le pronom « on » est assez particulier.
On accorde toujours le verbe qu’il commande à la troisième personne du singulier.
En revanche, il faut accorder l’adjectif ou le participe passé employé avec « on » quand ce dernier représente des personnes identifiées (dans ce cas, on peut le remplacer par « nous »). « Les copines et moi , on est sorties au ciné samedi dernier. » (Langage parlé.)
Mais on ne fait pas cet accord quand il ne désigne personne en particulier, si la tournure est impersonnelle : « On n’est jamais mieux servi que par soi-même. »
Ici, on = nous, donc l’accord au pluriel est correct, comme le dit Estudiantin (que je salue au passage). Cela dit, ce titre ne me semble pas très bien tourné !
Lisez cet article fort intéressant du blog du Projet Voltaire à propos de « on ».
Excellent Evinrude pour la tournure impersonnelle.
J’ai grand plaisir à te lire chaque jours !
Evinrude,
Entièrement d’accord avec votre démonstration, mais dans l’exemple de la question, le « on » est impersonnel : on ne peut y rattacher un groupe de personnes identifiées.
En conséquence, pas d’accord selon moi.
Aïe ! Pour moi, il s’agissait d’un « nous » (l’ensemble de la population, dont le journaliste).
P.-S. : Renseignement pris, ce titre semble sortir de cet article. Il s’agirait donc bien d’un sujet « identifié » : les membres du Medef… Ouf !
Dans ce cas…
Je vous remercie pour vos réponses. Je suis rassurée.
Cordialement.
Tout le monde a raison, en un sens. Tout le monde est d’accord pour dire « si on est pris pour nous ou ils, on accorde ».
Cependant, je l’ai affirmé plusieurs fois et j’insiste de nouveau fortement : on est un pronom indéfini, il implique donc toujours le singulier (on n’est jamais si bien servi que par soi-même).
Pour moi, employer on pour nous ou ils est une incorrection.
On a rayé notre voiture.
Qui ? Nous ou quelqu’un d’autre ?
Il faut employer la langue française avec précision.
Bonjour,
Une imprécision, sans aucun doute. Une incorrection ? Le « on » mis pour « nous » est passé, à l’oral, dans le langage courant et l’article de Sandrine Campese en montre bien toutes les variations.
La question de FabienneK portait non sur l’emploi de « on », mais sur l’accord de l’attribut. Devons-nous être plus royalistes que le roi (c’est-à-dire l’Académie) ?