Inclue ou inclut
Bonjour, je suis tombée sur une colle… peut-être détiendrez vous la solution.
Dans la phrase « Ce qu’il aimait, lui, c’était lire un chouette roman, rêvasser dans l’herbe ou déguster une glace dans le parc de la cathédrale… rien qui n’inclue du numérique. » Je dois écrire « rien qui n’inclue » ou « rien qui n’inclut » ?
Je n’arrive pas à trancher ! Merci pour votre aide ^^
Ce qu’il aimait, lui, c’était lire un chouette roman, rêvasser dans l’herbe ou déguster une glace dans le parc de la cathédrale… rien qui n’inclue du numérique.
C’est bien le subjonctif qui convient. La phrase est au passé et selon la concordance ds temps on devrait avoir le subjonctif imparfait :
Ce qu’il aimait, lui, c’était lire un chouette roman, rêvasser dans l’herbe ou déguster une glace dans le parc de la cathédrale… rien qui n’inclût du numérique. Cependant, le subjonctif présent est accepté parce que l’imparfait tombe plus ou moins en désuétude.
Si on change le verbe, on évite l’homophonie entre passé simple et imparfait du subjonctif, ce qui rend peut-être la chose plus claire :
Ce qu’il aimait, lui, c’était lire un chouette roman, rêvasser dans l’herbe ou déguster une glace dans le parc de la cathédrale… rien qui ne comporte/comportât du numérique.
rien qui n’inclue -avec un e – car c’est du subj.
Rien qui + subj.
Bonjour,
Après rien, la relative se met au subjonctif : cela ne me dit rien qui vaille.
Rien qui n’inclue du numérique.
Merci Tara ! C’est très clair ainsi.
C’est fou, mais » rien qui n’inclût » me fait moins mal aux yeux que « rien qui n’inclue » !
Je m’étais posé la question car mon éditeur a corrigé cette faute pour moi. Par conséquent, il m’a mis le doute.
Comme il préfère la seconde version, je vais garder celle-ci: « inclue »
Oui. C’est le « e » que vous avez l’habitude de voir au présent des verbes en « er » (sauf aller). Mais le « e » est aussi une marque du subjonctif.
Et concernant l’emploi de l’adverbe « ne », il est correct ici (contrairement à ce qu’on vous dit plus bas) .
Exemples de L’Académie avec emploi de l’adverbe « ne » pour une valeur négative de « rien »:
Suivi d’une subordonnée relative au subjonctif. Il n’y a là rien qui ne soit déjà connu. Elle n’avance rien qu’elle ne puisse prouver.
—
ici rien = aucune chose
Ce qu’il aimait, lui, c’était lire un chouette roman, rêvasser dans l’herbe ou déguster une glace dans le parc de la cathédrale… (il n’y avait) rien/aucune chose qui n’inclue du numérique.
Pas de « ne ».
Au subjonctif présent : rien qui inclue, il n’y a rien qui soit…
Au subjonctif imparfait si vous choisissez d’appliquer la concordance des temps : rien qui inclût, il n’y avait rien qui fût…
Vous avez aussi l’option du conditionnel : rien qui aurait inclus, rien qui aurait pu inclure