il y a (de) l’espoir que
Bonjour,
Je pourrais protéger A de mon corps. Au moins, il y a de l’espoir qu’il s’en sortira.
J’ai l’impression qu’il faut écrire ici « de l’espoir ». Pourriez-vous m’expliquer pourquoi « de l’espoir » et non « il y a l’espoir que » ? La deuxième option serait plus logique, non ?
J’ai montré cette phrase à quelqu’un et il m’a aussi dit qu’il faut écrire « de l’espoir ». Et à ma question « pourquoi ‘de l’espoir' », il m’a répondu « parce que c’est ce qu’il faut ».
Merci
Hi hi hi !
Eh bien moi, je dirai le contraire et même plus :
Il y a espoir qu’il s’en sorte
Je pourrais protéger A de mon corps. Au moins, il y a espoir qu’il s’en sorte.
– le subjonctif (l’indicatif est possible mais je le trouve moins judicieux dans votre phrase) : exemples du Grévisse :
On trouve, mais assez rarement, le subjonctif après espérer que ou se flatter que pris affirmativement ; ces verbes se chargent alors d’une affectivité qui les fait tomber dans la même orbite syntaxique que attendre […]. De même après l’espoir que, l’espérance que, mon espoir, mon espérance est que, etc.
Avait-elle (…) l’espoir qu’on ignorât qu’elle était la fille de Swann ? (Proust)
Si j’écris ces lignes, c’est avec quelque espoir qu’elles puissent un jour tomber sous ses yeux. (Gide)
Son espérance, c’était qu’elle sortît. (Montherlant)
Le seul espoir, c’est que tu réussisses à Paris. (Chamson)
– absence d’article : après « il y a »
On utilise l’article zéro dans des constructions formées avec le verbe il y a, qui expriment l’idée que quelque chose s’est produit ou se produit ce qui est le cas ici : l’espoir a lieu.
Mais vous pouvez utiliser l’article qui souligne ce qui détermine le nom espoir (qu’il sen sorte).
Le partitif « de » est inutile et lourd sans être absolument incorrect.
Tara, où se trouvent ces ex. : je ne les trouve pas (édition, paragraphe) ?
Merci.