Il se voient, Pierre et lui…
Alors me revoilà, comme annoncé dans le fil « souci avec le contraire de tardif » (résolu !), avec un autre petit souci de langue.
Il s’agit ici d’un homme qui regarde une photo ancienne, prise quarante ans auparavant, où il est à une fenêtre près d’un ami. Il est nostalgique.
Mon texte démarre comme suit :
Il regarde la photo. Il se voit, Pierre et lui…
Et c’est là que ça me gêne. Il se voit me choque, car immédiatement suivi d’un pluriel « Pierre et lui ». J’ai donc envie d’écrire il se voient, puisqu’il voit qui : Pierre et lui.
Peut-être me direz vous : mais bien sûr Emsi, non seulement tu peux le faire mais tu DOIS l faire (fol espoir…) car il se voient est des plus corrects dans ce cas.
Et sinon, je trouve le singulier tellement moche à lire que je vais certainement changer ma phrase (‘c’est mon principe quand quelque chose me gêne, même si c’est bon grammaticalement ou syntaxiquement, et puis chercher d’autres formulations fait travailler les méninges !).
Mais encore une fois peut-être me direz-vous que le pluriel dans ce cas présent est correct ? (Fol espoir, BIS…).
Grand merci aux personnes qui voudront bien me répondre.
Mettre tout d’abord un point après « etc. » et enlève la parenthèse et le point qui la suit.
Ils se voient comme confondus en une seule personne.