Hôte(sse)s ou hôtes(ses)
Bonjour. Comment faut-il écrire: hôte(sse)s ou hôtes(ses)?
Ni l’un ni l’autre. Ce type d’écriture est une monstruosité orthographique.
Je suis en train d’écrire un document où je dois faire référence aux personnes qui travaillent en tant qu’hôtesses de l’air . Mais il y a des hommes et des femmes, comment puis je faire dans ce cas?
Bonjour,
Avec les parenthèses : hôte(sse)s
Avec les points médians : hôte·sse·s.
(raccourci clavier du point médian = Alt 0183)
Sinon, si on ne dit plus steward (des stewards et des hôtesses, blablabla), ben : des hôtes et des hôtesses de l’air blablabla.
1° « Steward
Cour
. Membre du personnel de cabine d’un avion, chargé avec les hôtesses* de l’air du service des passagers.
© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »
2° Pour l’ONISEP et les deux ministères concernés, le mot qui, pour les hommes, correspond à « hôtesse de l’air » est « steward ». D’ailleurs la fiche « métier » s’intitule : Htesse de l’air (steward)
3° L’ex-Commission de terminologie et de néologie (nouvellement Commission d’enrichissement de la langue française), dont j’ai été membre plusieurs années en qualité d’expert, n’a pas cru utile de créer un néologisme officiel pour remplacer « steward ». N e soyez donc pas plus royaliste que le roi et évitez les monstruosités d’écriture !
Dieu sait si je suis assez prompt à réagir, ici ou ailleurs, lorsque un anglicisme est employé, mais « steward » est tellement entré dans l’usage courant que son emploi ne me choque aucunement.
Ecrivez donc « Les hôtesses de l’air et les stewards » bla bla bla ^^, sauf si votre éventuelle hiérarchie veut créer un néologisme : « hôte de l’air ».
L’écriture inclusive, sous prétexte d’une égalité entre hommes et femmes …oh pardon ! : entre hommes et femmes ou entre femmes et hommes -pas question de placer l’un devant l’autre -oh, encore pardon! de placer l’une devant l’autre… encore non : de placer l’un.e devant l’autre est le résultat d’une confusion entre sexe et genre.
Si un des sexes devait se révolter, c’est bien le sexe masculin qui voit « son » genre utilisé comme neutre.
La langue résiste, résiste. C’est pourquoi, après avoir été horrifiée, je me suis apaisée.
Il faudra faire attention à bien des mots.
Par exemple, je souligne que le mot « victime » est de genre féminin, et, lorsqu’il s’agit d’un homme, il ne faut pas oublier de parler d’un victime, sinon, sus au sexisme n’est-ce pas ? eh, oui.