gestion d’une énumération au beau milieu d’une phrase
« L’un des axiomes sur lesquels est bâtie la thèse d’Émeric postule qu’une rue plongée dans une semi-obscurité n’est pas plus dangereuse qu’une voie éclairée. J’ai beau lui expliquer que 1) ce qui décourage un criminel de commettre des crimes est la sanction judiciaire ; 2) celui-ci encourra une sanction judiciaire s’il sera tenu pour responsable de son crime ; 3) il sera tenu pour responsable de son crime si vu le commettre par un témoin ; 4) un témoin pourra le voir le commettre si une quantité suffisante de photons rebondira sur l’acte criminel pour puis parvenir dans ses pupilles ; 5) sans une quantité suffisante de photons, le crime ne sera pas vu, le criminel n’en sera pas tenu pour responsable et donc ne sera sanctionné, encouragé à en commettre d’autres ; ce raisonnement logique laisse Émeric de marbre et ne le retient de penser que l’obscurité ne peut être criminogène. »
Voici la phrase sans l’énumération qui la sectionne :
« L’un des axiomes sur lesquels est bâtie la thèse d’Émeric postule qu’une rue plongée dans une semi-obscurité n’est pas plus dangereuse qu’une voie éclairée. J’ai beau lui expliquer que [ÉNUMÉRATION], ce raisonnement logique laisse Émeric de marbre et ne le retient de penser que l’obscurité ne peut être criminogène. »
Dans un cas pareil, quelle ponctuation choisir avant la reprise de la phrase ? Il faudrait une virgule (, ce raisonnement logique…), mais la fin de la phrase pourrait alors être confondue avec le point n° 5.
J’ai provisoirement placé un point-virgule (; ce raisonnement logique…), mais ça fait bizarre. Vous aurez peut-être une meilleure idée.
Merci d’avance pour votre secours.
Ah, autre chose : croyez-vous qu’il soit utile de placer des virgules après les divers points ? Ainsi :
…lui expliquer que 1), ce qui…
…2), celui-ci…
…3), il sera tenu pour…
Pompadour,
Encore une fois, il ne faut pas trop en demander à vos lecteurs, et il serait judicieux de leur en faciliter la lecture.
Aussi, puisque vous avez choisi de numéroter les éléments de votre énumération, je vous suggère cette présentation :
J’ai beau lui expliquer que :
1) Ce qui décourage un criminel de commettre des crimes est la sanction judiciaire
2) Celui-ci encourra une sanction judiciaire s’il sera tenu pour responsable de son crime
3) Il sera tenu pour responsable de son crime si vu le commettre par un témoin
4) Un témoin pourra le voir le commettre si une quantité suffisante de photons rebondira sur l’acte criminel pour puis parvenir dans ses pupilles
5) Sans une quantité suffisante de photons, le crime ne sera pas vu, le criminel n’en sera pas tenu pour responsable et donc ne sera sanctionné, encouragé à en commettre d’autres,
ce raisonnement logique laisse Émeric de marbre et ne le retient de penser que l’obscurité ne peut être criminogène.
Cela revient donc à ajouter deux points après « que », supprimer la ponctuation à la fin de chaque élément d’énumération, aller à la ligne pour chaque nouveau point, commencer chaque phrase par une majuscule, sauf pour la dernière phrase, où vous irez à la ligne également, après avoir ajouté une virgule après « d’autres ».
Ainsi, il me semble que le lecteur vous comprendra mieux.
Maintenant… vous commencez à me connaître, je ne résiste pas à la tentation de soulever (en toute bienveillance évidemment :)) quelques problèmes ou maladresses dans votre texte :
2) Celui-ci encourra une sanction judiciaire s’il est tenu pour responsable de son crime
3) Il sera tenu pour responsable de son crime s’il a été vu le commettre
(supprimer « par un témoin » car s’il a été vu le commettre, c’est forcément par un témoin, donc tournure pléonastique)
4) Quelqu’un pourra le voir le commettre si une quantité suffisante de photons rebondit sur l’acte criminel pour parvenir ensuite jusqu’à ses pupilles
5) Sans une quantité suffisante de photons, le crime ne sera pas vu, le criminel n’en sera pas tenu pour responsable et donc ne sera pas sanctionné,
ce raisonnement logique laisse Émeric de marbre et ne l’empêche pas de penser que l’obscurité ne peut être criminogène.
Cathy a raison.
Soit vous mettez en page comme elle le fait, soit vous rédigez entièrement.
Si vous rédigez entièrement, vous faites des phrases partout et vous remplacez la numérotation par des *** cteurs . Exemples de *** cteurs : premièrement, d’abord, ensuite, deuxièmement, ensuite, puis, enfin…
Mais si le courrier se veut fonctionnel il vaut mieux adopter la première solution.
En aucun cas il ne faut mélanger les deux mises en page.