Fonction des expansions du nom
Bonjour.
J’ai une question concernant les expansions du nom et leurs fonctions.
1) Groupe preposisionnel : complément du nom
2) adjectif : épithète
3) PSR : ?
Jusqu’à présent je pensais que la fonction était complément de son antécédent. Or, dans la terminologie de 2021 je ne vois pas cette notion mais uniquement celle d’epithète.
Ne devons-nous donc plus utiliser la notion de « complément de son antécédent » ?
Merci
Je ne pense pas que la PSR soit épithète, mais complément de l’antécédent, c’est le nom commun.
https://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-55718.php
Exemple : La chienne qui est blessée est allée chez le vétérinaire.
La proposition subordonnée relative complète l’antécédent (=le nom qui est avant).
La PSR débute toujours par un pronom relatif: qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle, lesquels, duquel, etc.
Ce pronom relatif remplace l’antécédent.
adjectif épithète liée : : Une grande statue.
ou
détachée : Cet élève, respectueux, a insulté un camarade.
Une proposition relative qui est expansion du nom est complément du nom (de l’antécédent du pronom relatif).
Bonjour,
1 – Les propositions subordonnées relatives n’ont pas toutes un antécédent, et par conséquent n’ont pas toutes la fonction de complément de l’antécédent. Certaines sont « substantives » (1), d’autres « périphrastiques » (ou « semi-substantives ») (2) :
(1)
Qui vivra verra > fonction sujet.
Embrassez qui vous voudrez > fonction COD.
(2)
Il sait ce qu’elle veut > fonction COD.
Ce qu’il veut ne se refuse pas > fonction sujet.
(On peut voir d’autres fonctions, par exemple ici et là.)
2 – Les propositions subordonnées relatives compléments d’un antécédent peuvent être :
a) épithète liée
Les élèves qui sont punis restent dans la classe.
b) épithète détachée ou apposée (selon les grammairiens et selon la conception restreinte ou étendue de la fonction « apposition »)
Les élèves, qui sont punis, restent dans la classe.
c) attribut
— du sujet : Marie est là qui chante .
— de l’objet : Je l’entends qui chante.
(Je ne garantis pas l’exhaustivité de cette présentation. Par ailleurs, tous les linguistiques n’acceptent pas l’analyse en attribut, mais il me semble que cette analyse est retenue par les grammaires scolaires.)