faire le surpris.
me voila navré de poser une telle question, mais épris du doute, je me dois de m’en defaire. je viens donc vers vous.
peut t’on dire de quelqu’un qu’il fait le surpris;
Ne fais pas le surpris!
Bonjour Kevin.
J’ai cherché partout mais je n’ai pas trouvé trace de cette façon de dire, bien que je l’aie déjà entendue.
Les ouvrages dédiés aux langues dénoncent les expressions et les façons de dire fautives les plus répandues, mais ne peuvent pas déviner à l’avance (ce n’est pas un pléonasme) et répondre à toutes les formes que chacun de nous pourrait créer. Il ne faut pas leur demander l’impossible.
Cette remarque ne s’adresse pas uniquement à vous.
Cela dit, que vous répondre ?
On entend parfois cette façon de dire, on comprend ce qu’elle signifie, on devine qu’elle est construite sur l’exemple « faire le clown », on sent très bien qu’elle appartient au langage populaire.
Le mieux est donc d’éviter tout ce qui est douteux.
Faire semblant d’être surpris serait correct.
Tant que j’y suis, voyons le reste. Je crois qu’il vaut mieux « Je suis navré » que « me voilà navré » ; il faut: pris de doute et non épris ; peut-on dire n’a pas besoin de 2T, mais d’un trait d’union…
Cordialement.
Une expression orale et de style relâché : « faire l’étonné » pourtant recensée par le cnrtl sans mention spéciale.
Brad a raison, évitez « faire le surpris », dites (écrivez) plutôt : il s’est montré surpris ou il a feint la surprise (si la personne fait semblant d’être surprise).
Dans le cas d’un acteur, il joue la surprise. Cependant, je rejoins les précédentes réponses quant à l’utilisation « populaire » de cette formulation,
Je n’ai pas écrit que la formulation était populaire. J’ai conseillé de ne pas l’employer.
Quant à « faire l’étonné », je pensais que c’était du style oral mais le CNRTL ne le mentionne pas comme tel.
Bonjour,
La substantivation ou nominalisation consiste à transformer en substantif un mot qui n’appartient pas originellement à cette catégorie. Ainsi on substantive certains verbes à l’infinitif : le manger, le boire, le parler…
Dans le cas de la substantivation d’un adjectif, le sens du nom commun est proche de l’adjectif dont il dérive. Ainsi, dans le bleu du ciel, on dira que bleu est substantivé.
Il serait donc légitime de dire dans un langage familier : « Ne fais pas le surpris». Toutefois, il est préférable à l’écrit d’employer une autre tournure, et dire tout simplement : « Ne sois pas surpris».
Je tiens tout d’abord à remercier chacun d’entre vous qui avez pris le temps/peine de traiter ma demande( j’en suis sincèrement reconnaissant). Je m’excuse ensuite quant à sa rédaction qui s’est faite bien trop tardivement dans la nuit et dont les travers n’ont su vous echapper. Mais cela me demontre toute l’attention que vous avez su me porter.
Une chose est sûre: je n’hesisterez pas à revenir vers vous!
Très bonne journée à vous!
czardas
Voilà
Peut-on
Épris ne convient pas ici.
Mais je suis pris d’un doute ou je doute de…
Défaire avec un accent aigu.
Ne pas oublier de mettre des lettres majuscules en début de phrase et après un point.