Etre un opposant à ou de ?
Dans cette phrase, qui n’est qu’un exemple :
« De son vivant, c’était un opposant farouche à Mitterrand », j’hésite entre à Mitterrand, ou de Mitterrand.
Merci pour votre aide 🙂
Camille
Bonjour,
la bonne formulation est :
«De son vivant, c’était un farouche opposant à Mitterrand».
De s’utilisera dans la tournure : «De son vivant, il se situait farouchement à l’opposé de Mitterrand». Ce qui n’a pas la même signification.
Un opposant au régime / au gouvernement / à une réforme
Votre phrase :
De son vivant, c’était un opposant farouche à Mitterrand
Je comprends tout à fait la réaction de Prince : en effet il y a une grosse faute de syntaxe dans cette phrase, et la seule chose qu’elle signifie est que l’on parle du « vivant de l’opposant » !
On dira plutôt, « Du vivant de Mitterrand, il était l’un de ses plus farouches opposants« .
Et encore une fois, je rejoins Prince dans son raisonnement, à quoi sert « de son vivant » dans cette phrase ?
On s’oppose rarement aux hommes politiques après leur mort, non, qu’en pensez-vous ?…….
Ma suggestion :
C’était un farouche opposant à Mitterrand / l’un des plus grands détracteurs de Mitterrand
Non, ce n’est pas la bonne formulation. Il faut supprimer « de son vivant ». Je ne vois pas comment il pourrait être, une fois mort, un opposant farouche à Mitterrand ! Sinon, ce serait à !
Mais vous avez raison !
Je propose que l’on supprime cette locution de la langue française immédiatement, parce qu’excepté se décomposer, il y a peu de chose que l’on fasse « de son mourant ».