Et toujours question de cette s*****rie de subjonctif :/
Désolé de revenir si vite à la charge avec une nouvelle question de subjonctif, chers tous, mais ce temps est décidément…non, je préfère ne rien dire. Toujours est-il que, dans la phrase suivante où le temps est à l’imparfait, le « que » précédant le verbe me laisse à penser que c’est plutôt le subjonctif qu’il faudrait lui préférer. Or l’action est connue et définitive. Aussi…je suis perdu. Quelqu’un pour m’éclairer s’il-vous-plaît?
car personnellement je ne fus jamais témoin de ce qu’il me narra
EDIT: tiens, et s’il le fallait, une seconde phrase de l’exact même gabbarit:
C’en devint hypnotique, au point qu’un instant j’en oubliai Évéal
Merci d’avance!
« que » n’est pas systématiquement suivi d’un subjonctif…
car personnellement je ne fus jamais témoin de ce qu’il me narra.
Vos deux verbes au passé simple de l’indicatif sont corrects, car il s’agit d’actions ancrées dans la réalité. (Il a bien narré…).
Je ne pensai pas qu’il nous narrât une histoire vraie : imparfait du subj. pour exprimer le doute lié au verbe d’opinion à la forme négative.
En effet, et cela se résout facilement avec l’emploi de l’outil que vous m’avez donné dans votre réponse à mon précédent post:
« Le subjonctif est de rigueur dans une subordonnée liée à un verbe exprimant le doute, l’hypothèse, le souhait, etc. »
Vous n’imaginez pas la quantité de frustration que la connaissance de cette règle va m’éviter!! ^^
car personnellement je ne fus jamais témoin de ce qu’il me narra
Le « que » dont il s’agit ici n’est pas une conjonction de subordination mais un pronom relatif! –> je ne fus jamais témoin de cela (de quoi? de ce qu’il me narra)
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C’est la conjonction de subordination « que » qui est suivie d’un subjonctif parfois et Joëlle vous a dit que c’est le cas quand il y a doute notamment.
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C’en devint hypnotique, au point qu’un instant j’en oubliai Évéal. : le passé simple de l’indicatif est correct.
« au point que » est une locution conjonctive de subordination (qui comporte la conjonction de subordination « que »). Comme elle indique une conséquence, et donc un fait inéluctable il n’y a pas lieu d’utiliser le subjonctif.
L’indicatif est le mode du réel, de ce qui est présenté comme tel en tous cas.