Est-ce que ça se dit je n’avalerai jamais l’amertume
Je n’avalerai jamais l’amertume de la Partition Inde-Pakistan (1947) : 10 millions de réfugiés déplacés, près d’un million de morts dans des massacres inhumains. « Même les fruits sur les arbres avaient un goût de sang
Personnellement, je ne le dirais pas. On n’avale pas de l’amertume. On peut dire que tel événement a créé de l’amertume ou a rendu …amer -amère.
Bonsoir Minouche,
RAVALER
On dit Ravaler son amertume, sa colère, son dégoût, etc., dans le sens de « empêcher de s’exprimer son amertume », etc.
AVALER
© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française
Ces deux verbes sont appropriés. Je n’avalerai jamais l’amertume de la Partition… = Je ne dissimulerai jamais l’amertume…
Je ne ravalerai jamais l’amertume de la Partition… = Je n’empêcherai jamais de s’exprimer l’amertume de la Partition…
Si la formulation : avaler son amertume est apparemment correcte, elle s’applique avec un possessif attaché à un individu. Toutefois, « avaler l’amertume de la partition » me paraît quand mal dit.
Oui. Ou alors on a affaire à un style décidément poétique, ce que ne nous permet pas de déterminer le court énoncé. Il y a quand même les fruits aux goût de sang…
Mais ce style s’accorderait mal avec la formulation de type administratif qui suit : « Partition Inde-Pakistan (1947) ».
Je pense donc moi-aussi plutôt à une maladresse d’expression.