Envoyée passer ou envoyé passer (au féminin)
Bonjour !
Faut-il écrire :
Patricia, victime de grossophobie : « On m’a envoyée passer une IRM chez un vétérinaire »
ou : « On m’a envoyé passer »
Merci beaucoup !
Ophélie
On m’a envoyée passer.
Accord du participe passé « envoyé » avec le COD = « m’ = Patricia ». Pourquoi ? on a envoyé qui ? « m' »
Attention :
on m’a envoyé des fleurs : dans ce cas, le « m' » est COI : on a envoyé des fleurs à qui ? à moi = « m' »
J’espère que c’est clair.
Bonjour,
Les confidences de Patricia concernant son obésité.
Le terme « grossophobie » est certes un néologisme et devrait, dans un contexte soutenu, être remplacé par une expression équivalente, mais dans ce cas « obésité » ne saurait faire l’affaire car il ne rend aucun compte de la signification très spécifique (et au demeurant très facilement et immédiatement compréhensible) de ce terme, qui est une attitude hostile, voire agressive, envers les personnes de forte corpulence. Dans le langage courant, notamment dans le contexte journalistique, je suggérerais plutôt de le mettre entre guillemets : Patricia, victime de « grossophobie », …
Le concept est tiré de celui de « fat phobia » en anglais. Le terme est relevé pour la première fois en français en 1994, dans l’ouvrage Coup de gueule contre la grossophobie de l’actrice Anne Zamberlan, fondatrice de l’association Allegro Fortissimo. Il est à nouveau repopularisé en France en 2017, suite à la parution de l’ouvrage On ne naît pas grosse de Gabrielle Deydier. Les équivalents anglophones sont les termes « weightism » ou « weight stigma » concernant les discriminations et « fat shaming » pour les humiliations. Le terme de grossophobie ne figure pas dans les dictionnaires usuels en 2017, et fait son entrée dans les dictionnaires Le Robert en 2019.
Intéressant