envisagé ou envisagées
Bonjour, Je n’arrive pas à savoir s’il faut accorder « envisager » dans cette phrase. Merci
Ses forces nous amènent à faire des choses que nous n’aurions pas envisagées auparavant.
Si dans les mots « des choses que » vous ne voyez pas un COD du verbe »envisager » , vous en avez bien le droit, c’est votre phrase, et c’est vous qui savez ce qu’elle signifie.
Peut-on envisager des choses ? Oui, et alors on écrit : les choses que j’ai envisagées, les situations que j’ai envisagées, les échecs que j’ai envisagés… Mais on ne peut pas tout envisager. Par exemple, on n’envisage pas un pigeon, ni des crêpes.
Quand vous parlez, en début de phrase, de faire des choses, est-ce que c’est ces mêmes choses que vous dites, à la fin de la phrase, qu’on peut envisager ? Il s’agirait donc de choses qu’on peut à la fois faire et envisager ? Par exemple, on a fait des crêpes, ça c’est possible, et à la fin de la phrase, on envisage des crêpes ? On a fait des crêpes, oui, mais on a envisagé des crêpes, non. Donc, faire des crêpes ne consiste pas à « faire des choses que nous n’avions jamais envisagées ». La réponse de Joëlle n’est acceptable que si vous pensez à des choses qu’on peut à la fois faire et envisager. Demandez-lui des précisions. On peut faire des crêpes, mais on ne peut pas envisager des crêpes. On peut envisager des échecs, mais on ne peut pas faire des échecs. Comme à vous, sa réponse me semble étonnante, et je comprends votre réponse « Merci j’ai étudié les règles mais j’ai toujours des doutes ». La réponse de Tara en revanche est pleine de bons sens : « Il faut intégrer ce qu’est un COD. ». C’est une réflexion dont il devrait s’inspirer lui-même. Comment « des choses », COD de « faire », deviendrait-il COD (via le pronom relatif « que ») d’un autre verbe, abordant le prétendu « objet » sous une tout autre approche dans la proposition relative que ce qui a été « fait » dans la proposition principale ?
Quand on veut qu’un COD soit partagé par deux verbes (par le biais d’une proposition relative), il faut des sens clairs et précis : j’ai fait des crêpes ; je ne les ai pas mangées; j’ai fait des crêpes que je n’ai pas mangées.
Je pense comme vous que dans votre phrase l’objet, le COD, n’est pas le même dans la proposition principale et dans la proposition relative.
Peut-être savez-vous qu’on écrit parfois en tenant compte de l’élision d’un verbe, le verbe de la proposition principale qu’on ne répète pas dans la proposition subordonnée :
— J’ai acheté tous les bonbons que j’ai voulu acheter.
— J’ai acheté tous les bonbons que j’ai voulu.
On pourrait en déduire :
— On fait parfois des choses qu’on n’avait jamais envisagé de faire.
— On fait parfois des choses qu’on n’avait jamais envisagé.
Mais dans cette dernière phrase, même s’il est évident que l’accord au féminin pluriel préconisé dans une réponse ci-dessus est une idiotie complète, on admet mal que le COD de « envisager » soit « faire », car le COD sémantique n’est pas ici le fait de faire, mais la locution verbale entière « faire des choses ».
Renoncez simplement à votre phrase, car elle est mal construite.
Au risque de passer pour une parfaite idiote, si je vous suis bien :
- Soit « les choses » sont le COD du verbe « envisager », et on doit accorder au féminin pluriel,
- Soit c’est la locution verbale entière « faire des choses » qui est le COD sémantique de « envisager », et dans ce cas la phrase est mal construite, et il faut y renoncer.
Votre démonstration est intéressante, vraiment, mais pourquoi dénigrer à ce point la réponse précédente, puisque finalement vous parvenez à la même conclusion : si on laisse la phrase en l’état, il faut accorder au féminin pluriel.
Merci, j’ai étudié les règles mais j’ai toujours des doutes.
Il faut intégrer ce qu’est un COD. Je pense que c’est cela qui vous gêne.
Ses forces nous amènent à faire des choses que nous n’aurions pas envisagées auparavant.
C’est juste, voir l’accord des participes passés avec aux. avoir et COD placé avant.