enfermer dans … des questions, des comportements ?
Bonjour,
La tournure de ma phrase avec le verbe « enfermer » est-elle correcte ?
« La vie se passe simplement, et nous y sommes plongés. Certains, sans jamais se poser de questions, sont enfermés dans des questions sociales de survie, dans des comportements néfastes, liés aux biens matériels, à des routines qui nous enterrent avant même de mourir. »
Merci par avance,
Virginie
Bonsoir Virginie,
Le sens figuré de enfermer (voir infra, TLFi) permet, à mon sens, de considérer l’énoncé ci-dessous comme correct : « sont enfermés dans des questions sociales de survie, dans des comportements néfastes, liés aux biens matériels, à des routines qui nous enterrent avant même de mourir. »
En effet, on est enfermé dans un dilemme, une contradiction, un rôle, des actes, etc. Je n’aperçois pas pourquoi on ne pourrait pas dire que l’on est enfermé dans une question de survie ou un comportement néfaste.
TLFi, art. enfermer :
« b) Au fig. Mettre quelqu’un dans une situation, un rôle, dont il ne peut sortir. Enfermer qqn dans ses actes, dans son métier. Je vous demande donc, messieurs, d’enfermer vos officiers dans leur rôle (…) d’instructeurs et d’éducateurs des cadres (JAURÈS, Eur. incert., 1914, p. 296). C’est pourquoi (…) j’enferme la femme dans le mariage et ordonne de lapider l’épouse adultère (SAINT-EXUPÉRY, Citadelle, 1944, p. 515). »