En supposant que/en admettant que
Coucou,
Est-ce que ces deux locutions s’emploient principalement à l’écrit?
Par exemple, si on disait « Je vais le voir en mars en admettant/en supposant qu’il n’ait pas obtenu un nouveau poste ailleurs d’ici là », serait-il plus naturel, voire préférable, d’opter pour l’une des autres phrases pour dénoter la phrase subordonnée (à condition que, pour autant que, tant que) à l’oral?
Merci d’avance
Je vais le voir en mars en admettant/en supposant qu’il n’ait pas obtenu un nouveau poste ailleurs d’ici là
Je vous propose plus simple :
J’irai le voir en mars à moins qu’il n’ait obtenu un nouveau poste ailleurs d’ici là.
J’irai le voir en mars si, d’ici là, il n’a pas obtenu un nouveau poste ailleurs.
Remarque :
pour autant ne convient pas parce que la locution, comme « dans la mesure où » porte une notion de proportion et non de condition. Exemple : Le repas était excellent; les vins merveilleux, pour autant que j’en ai pu juger
En admettant / en supposant
Ce sont des locutions qui conviennent mieux à un raisonnement ou à une argumentation alors que là, vous émettez une simple réserve ou condition.
Bonjour,
il vous suffit de consulter la définition du verbe conjugué au gérondif pour décider si c’est celui qui celui-ci qui convient au contexte de la phrase.
« Ma sœur a demandé sa mutation à Paris J’irais la voir là-bas en mars en supposant qu’elle ait obtenu cette nouvelle affectation »
« Mon père pense que ma sœur obtiendra sa mutation à Paris. J’irais la voir là-bas en admettant que mon père ait raison ».
Andrew,
Il ne me semble pas qu’il y ait de différence entre l’écrit et l’oral, pour les deux termes que vous proposez, mais je suis de l’avis de Joëlle, ils ne sont pas appropriés dans votre phrase.
Admettre : reconnaître une hypothèse comme acceptable, par conciliation, sous réserve d’une confirmation.
Exemple : En admettant qu’il soit sincère avec elle _ mais je ne le crois pas _ pourquoi alors lui aurait-il menti sur ce point ?
Supposer : admettre par hypothèse.
Exemple : Supposons qu’il ait dit vrai. Dans ce cas, nous avons été très injustes avec lui.
À mon sens, « si » est le plus naturel, « à condition que » convient très bien également :
Je vais le voir en mars, s’il n’a / à condition qu’il n’ait pas obtenu un nouveau poste ailleurs, d’ici là.