En sortant
Bonjour,
Cette phrase est-elle correcte ?
En sortant de chez lui, la pluie se mit à tomber et il dut s’abriter sous un porche.
Merci.
Bonjour Brad.
On s’attend à trouver le sujet sous-entendu de « sortant » également le sujet du verbe qui suit.
Vous pouvez écrire : En sortant de chez lui, il dut s’abriter sous un porche car la pluie s’était mise à tomber.
Avec votre phrase, « en sortant de chez lui »= on pense que c’est la pluie qui sort …
Je crois comprendre ce qui ne va pas. Le sujet qui fait l’action qui vient juste après « la sortie » (pleuvoir) n’est pas le même que le sujet qui fait l’action du participe présent. Il faut donc reformuler comme le propose PhL.
Merci
Bonsoir Brad,
Cette erreur s’appelle une anacoluthe . »
« L’anacoluthe (ou anacoluthon) est une rupture dans la construction syntaxique d’une phrase1. Il peut s’agir soit d’une maladresse de style soit d’une figure de style qui prend alors délibérément des libertés avec la logique et la syntaxe pour sortir des constructions habituelles du discours écrit ou parlé. Toute anacoluthe produit une perturbation de la compréhension immédiate. » Wikipédia
L’anacoluthe,. Ne compte pas sur moi pour retenir ce mot.
Je crois que les gens parleraient, écriraient, comprendraient et s’entendraient mieux et plus facilement sans les linguistes et les grammairiens.
Le peuple parle, les linguistes viennent l’écouter, puis édictent des règles pour dire au peuple comment parler comme le peuple, alors que le peuple est occupé à changer son parler.
Ils feraient mieux d’aller labourer la terre, c’est plus utile.
Est-ce que les sourds-muets, les oiseaux, les plantes, ont besoin d’un manuel pour communiquer ?
Oh pardon, tu m’as aiguillé hors sujet, Prince.
Brad, je pense vous retiendrez facilement le terme anacoluthe dès que vous en connaîtrez l’étymologie : jadis vivait en Lorraine un meunier, Helmut Kohlut, qui possédait un âne qu’il mettait à disposition des paysans des environs moyennant juste rétribution. Bien que d’origine allemande, il était très attentif à la correction de la langue française, et rien ne le mettait plus en colère que les personnes qui se présentaient à son moulin pour venir y emprunter « l’âne à Koluth ». « Pas l’âne à Koluth », s’emportait-il violemment, « l’âne de Koluth ». Ses fameux éclats faisaient bien rire la population et devinrent vite célèbres, au point que chaque fois que quelqu’un faisait une faute de français, on disait : « C’est comme l’âne à Koluth ! ». L’expression est restée, même si au fil du temps l’orthographe s’est quelque peu modifiée…
Je me disais justement que ce mot était bizarre, qu’il ne pouvait qu’avoir des origines douteuses et qu’il fallait s’en méfier.
Quelle idée ont eue quand même ces Français d’aller emprunter des mots aux Allemands !
Encore hors sujet, ce site devrait avoir un espace chat