Emploi du « ce » après un subjonctif
Bonjour à tous,
J’ai un petit doute dans la phrase suivante :
Joëlle sortit de la pièce en refermant la porte derrière elle, car elle n’avait qu’une crainte, c’est que sa chatte se noie dès qu’elle aurait le dos tourné.
ou dois-je plutôt dire :
Joëlle sortit de la pièce en refermant la porte derrière elle, car elle n’avait qu’une crainte, que sa chatte se noie dès qu’elle aurait le dos tourné.
L’emploi de « c’est » est-il justifié ou en trop ?
A moins qu’il faille écrire : elle n’avait qu’une crainte : que sa chatte se noie ?
Qu’en pensez-vous ?
Merci pour vos réponses
Voici mon analyse :
Voici la phrase sans effet emphatique.
Joëlle sortit de la pièce en refermant la porte derrière elle, car elle avait la crainte que sa chatte se noie dès qu’elle aurait le dos tourné.
Joëlle sortit de la pièce en refermant la porte derrière elle, car elle n’avait qu’une crainte : que sa chatte se noie dès qu’elle aurait le dos tourné
la locution adverbiale négative (restrictive) ne… que a été ajoutée pour insister. La ponctuation peut être une simple virgule ou les deux points qui, en marquant un arrêt, met encore en relief.
Joëlle sortit de la pièce en refermant la porte derrière elle, car elle n’avait qu’une crainte, c’est que sa chatte se noie dès qu’elle aurait le dos tourné
Ajout du présentatif « c’est » qui insiste encore.
On a donc le choix.
Quant au subjonctif, il découle de la notion de crainte
Bonjour Tara,
Un très grand merci pour votre réponse. J’ai donc vu juste lorsque j’emploie … c’est que sa chatte se noie. Car effectivement, c’est une volonté de ma part d’insister sur la notion de crainte en rajoutant « c’est
(mais j’ai des bêta-lecteurs sur mon dernier roman qui finissent par me faire douter de mon bon français).
Ne doutez plus.