« Elle n’aime pas faire du skate » ou « Elle n’aime pas faire de skate »
Bonjour,
En français, lorsqu’on exprime une préférence négative pour une activité, quelle est la forme correcte à utiliser avec les articles partitifs ? Par exemple, doit-on dire « Elle n’aime pas faire du skate » en conservant l’article partitif même après la négation, ou est-il plus approprié de dire « Elle n’aime pas faire de skate », en suivant la règle générale de la transformation des articles partitifs en « de » après une négation ? Je suis particulièrement intéressé par la justification de l’utilisation de l’un ou l’autre dans le contexte des verbes « aimer » et « détester », qui sont des verbes qui ont réellement un complément d’objet, comme dans ‘J’aime cela, je n’aime pas cela’. Pourquoi cette règle s’applique-t-elle différemment avec ces verbes ?”
Cordialement
Pour le verbe aimer, il s’agit aussi d’une phrase négative même si la négation s’applique au verbe aimer : vous pouvez garder « du » s’il est suivi d’un élément qui s’oppose à ce qui est nié, « elle n’aime pas faire du skate, mais du roller », sinon Le déterminant indéfini (un, une, des) et le déterminant partitif (du, de la, des) sont habituellement réduits à de (ou d’) devant le complément direct lorsqu’ils se trouvent dans une phrase négative avec ne… pas, ne… plus, etc.
Donc, elle n’aime pas faire de skate.
C’est faire du skate et ne pas faire de skate, la négation s’appliquant au verbe faire.
Je tiens à vous remercier chaleureusement pour l’éclaircissement que vous m’avez apporté sur cette explication, Pourriez-vous également m’éclairer sur ce point de vue :
Pour l’expression « faire du skate”, si on la considère comme une expression fixe ou idiomatique et qu’elle sert de complément d’objet à un verbe de préférence tel que “aimer”, peut-on conserver sa forme originale, même dans la phrase négative. Ainsi, on ne change pas l’article partitif « du », pour maintenir le sens plein et idiomatique de l’activité évoquée ?
J’aime me faire du skate, je n’aime pas faire de skate. Faire du skate n’est pas – à ma connaissance – une expression figée ou idiomatique.