égal ou égale
Bonjour,
Pouvez-vous me dire l’accord correct avec « égal » ?
– Il lui faut une femme qui fût son égal en beauté
– Il lui faut une femme qui fût son égale en beauté
Bonjour,
« Il lui faut une femme qui soit son égal… »
Ici son égal est attribut du sujet et nous ne le connaissons pas ce sujet.
« Marie est sportive et cherche une coéquipière ; il lui faut une femme qui soit son égale » ou
« Tom cherche une coéquipière ; il lui faut une femme qui soit son égal »
J’ajoute que le subjonctif imparfait après un principale au présent n’est pas d’usage.
Nous connaissons le sujet dont l’attribut est le substantif « égal » : c’est « une femme qui ». La question est de savoir s’il faut utiliser la forme féminine de ce substantif. Par exemple, dit-on que Marie est un ou une meilleure juge que Pierre ? que la boisson est une ennemie ou un ennemi ? que face au Chili et au Pérou, la Bolivie est un égal ou une égale ? Est-ce parce que Tom est un homme que vous dites que Marie, femme, est un égal ? C’est intéressant mais il faut développer.
Ce qui brouille un peu les pistes c’est que « égal » est attribut mais que son déterminant est le possessif épicène « son »
Pourquoi ne pas remplacer cet attribut par un nom qui ne commence pas par une voyelle par exemple « rival » ?
Il lui faut une femme qui soit son rival ou Il lui faut une femme qui soit sa rivale ?
Sans aucun doute on choisirait le féminin « sa rivale ».
Bonjour,
Le sujet de la subordonnée est qui , représentant une femme.
Un adjectif attribut s’accorderait sans exception avec ce sujet : « Il lui faut une femme qui lui soit égale en beauté. »
Comme il s’agit d’un substantif, est-il également attribut ou se rapporte-t-il à l’autre personne (supposée masculine). Si l’on remplace égal(e) par équivalent(e) : « Il lui faut une femme qui soit son équivalente en beauté » ou « Il lui faut une femme qui soit son équivalent en beauté » ? Je pense avec cette construction qu’il faut respecter la fonction attribut : « Il lui faut une femme qui soit son égale en beauté. »
Merci beaucoup. Oui le mot se rapporte à un homme. J’avais écris » égal » pour ma part.
L’exemple ne serait-il pas repris du livre Introduction à la modernité (1962) de Henri Lefebvre ? Dans ce cas, le subjonctif imparfait à valeur de conditionnel était correctement employé quoique désuet. L’adjectif est accordé sans aucune hésitation avec son sujet féminin : « Musset espérait rencontrer en George Sand une femme qui fût son égale par l’intelligence et le génie, et qui pût en même temps le dominer et l’aider à se dominer.«