Écriture inclusive
Français,
Vous écrivez « En outre, faut-il mieux utiliser un e majuscule » « ou faut-il mieux ne pas utiliser cette écriture inclusive ? »
Je me permets de souligner qu’on ne peut pas employer indifféremment le verbe « falloir » et le verbe « valoir« .
Ici, on dira plutôt « Vaut-il mieux« .
Pour ce qui est de l’emploi de l’écriture dite « inclusive », formellement contesté par l’Académie dès 2017 voir ICI , ce sujet est plus que jamais d’actualité, car de nombreux intellectuels se soulèvent contre cet emploi ridicule ces derniers mois, et notamment le mois dernier une soixantaine de députés ont déposé un projet de loi visant à interdire, en particulier dans les documents administratifs, cette orthographe fantaisiste, dérangeante, et illisible.
Pour répondre à votre question, personnellement je préfère écrire « êtes-vous prêts » qui me semble plus approprié, car s’adresse à tout le monde et ne froissera donc personne.
Merci !
C’est simple : on ne l’utilise pas.
Jusqu’à preuve du contraire l’Académie française est contre.
Je sais qu’il y a de nombreux professeurs qui l’utilisent (hors des cours bien évidemment), mais c’est un véritable massacre de la langue française et je n’en vois vraiment pas l’utilité.
Le français c’est déjà bien assez complexe pourquoi le rendre encore plus dur ?
« Le français c’est déjà bien assez complexe pourquoi le rendre encore plus dur ? »
Je suis tout à fait d’accord avec toi.
Je trouve aussi que c’est un véritable massacre ! Désormais, les textes comporteront des majuscules dans les phrases, des points n’importe où, des puces, des traits d’union, barres obliques et parenthèses à gogo ! Ces textes seront d’une laideur…
Exactement, il ne faut absolument pas que cela devienne une norme, même si de base ça en découle d’un bon fond en voulant prôner l’égalité.
Ça n’en reste pas moins une très mauvaise idée…
Par contre je paierais bien pour voir une personne lire un livre totalement écrit à l’écriture inclusive ça serait hilarant et triste à la fois.
« Exactement, il ne faut absolument pas que cela devienne une norme, même si de base ça en découle d’un bon fond en voulant prôner l’égalité. »
C’est vrai ! L’idée d’égalité est bonne, mais l’on mélange ici linguistique et société. En outre, on mélange le masculin et le « neutre » (que je mets entre guillemets, car on ne l’appelle pas ainsi en français, mais qui désigne le masculin ainsi que le féminin) à défaut.
« Par contre je paierais bien pour voir une personne lire un livre totalement écrit à l’écriture inclusive ça serait hilarant et triste à la fois. »
Quelques livres ont déjà été écrit ainsi, et évidemment, je pense que cela est horrible à lire. Même si, selon des auteur·e·s qui écrivent comme cela (ou même qui transforment tous les « neutres » en féminins), cela n’est pas désagréable…
« Ça n’en reste pas moins une très mauvaise idée… »
Comment dire le contraire d’un point de vue linguistique ? C’est évident !
Rien d’autre à rajouter : Nous sommes parfaitement d’accord en ce qui concerne l’écriture inclusive 🙂 !
Il me semble que cette écriture est déjà assez étrange, donc il vaudrait mieux selon moi privilégier la « norme » avec les
points médians (les étudiant·e·s.) ; histoire de ne pas ajouter de la fantaisie à la bizarrerie.
Voici un article intéressant qui illustre les choix.
Très intéressant !
Par contre, depuis longtemps, certains livres utilisent des parenthèses (pour quelque chose de « quelque chose en plus et optionnel ») au lieu de points médian, bien avant ce débat actuel… Est-ce un mauvais choix ?
Et selon vous, faut-il écrire « prêts » ou « prêt·e·s » ?
Merci !
Je ne comprends pas votre question : ils sont prêts / elles sont prêtes.
Je ne vois pas l’utilité des points ici.
Si votre question porte sur la graphie, alors oui, c’est le point…
Par exemple, pour « Êtes-vous prêts ? », serait-ce mieux, décrire « Êtes-vous prêt·e·s ? » ou faut-il mieux ne pas utiliser cette écriture inclusive ?
Vous êtes libre de l’utiliser ou pas. Personnellement, je ne le fais pas. Surtout que si l’on s’adresse à plusieurs personnes, le masculin vaut pour le groupe, même s’il y a des dames. Pour l’instant, la règle de grammaire reste inchangée.
L’écriture inclusive est un peu cosmétique…