dût-il
Bonjour,
J’ai un petit doute sur mon « dût-il exister » dans le texte suivant:
Qu’un rapport de l’IGF, par nature classifié, se retrouve sur la Toile est invraisemblable. Qu’il ait pu mettre en cause Monsieur B. l’est davantage, dût-il exister.
J’ai ajouté le « dût-il exister » car je ne suis pas certain que le rapport existe, je veux, en tout cas, mettre en doute son existence. Par « dût-il exister », j’entends « existerait-il » ou « a supposer qu’il existe ». Le « dût-il exister » vous semble-t-il à propos ?
Bonjour,
effectivement le rapport entre le pronom « il » et « le rapport » n’est pas évident. l’apposition me semble plus pertinente.
Qu’un rapport de l’IGF, par nature classifié, se retrouve sur la Toile est invraisemblable. Que ce rapport, s’il a existé(s’il existe) , ait pu mettre en cause Monsieur B. l’est davantage ».
Bonjour,
D’accord avec Ouatitm, on a du mal à faire le lien entre ce « il » en bout de phrase, et le rapport.
Je ne suis pas sûre de ce que j’avance, et j’espère que vous aurez d’autres réponses, mais accoler « dût-il » avec un verbe comme exister, me parait étrange. Il n’y a pas d' »action » qui justifierait l’emploi du verbe « devoir », même dans sa forme soutenue, littéraire.
Larousse :
- « Littéraire. Dussé-je, dût-il, etc., Marque la détermination de faire quelque chose ; quand bien même, même si.
Dussé-je, dût-il = même si je dois, même s’il doit (subjonctif imparfait à valeur concessive), appartient au registre soutenu. Je ne sortirai pas d’ici sans avoir de réponse, dussé-je y passer la nuit ; je dois avouer, ma modestie dût-elle en souffrir (ou : dût ma modestie en souffrir), que j’ai eu un certain succès. »
« Que ce rapport, si tant est qu’il existe , ait pu mettre en cause Monsieur B. l’est (encore) davantage ». Mais pas « Que ce rapport, dût-il exister, ait pu mettre en cause Monsieur B. l’est davantage ».