Dont et les adjectifs possessifs
Bonjour
Le pronom dont exprime une relation de possession.
Aussi dira-t-on
Il a coupé les arbres dont les branches pourrissaient.
Et non
Il a coupé l’arbre dont ses branches pourrissaient.
Mais quand il y a 2 relationss de possession, on est obligé, il me semble, d’utiliser un adjectif possessif, qui peut paraitre fort gênant à l’oreille, comme dans l’exemple suivant.
Il a dédommagé le monsieur dont il a brisé les vitres de sa voiture.
Cette dernière phrase est-elle correcte ?
Merci.
Jean Bordès, pourquoi écrivez-vous » Brad vous n’avez rien démontré du tout » ?
C’est à Prince que vous vous adressez, non ? Parce que tout le contenu de votre texte rejoint point par point ma position.
Oups ! Mon regard a « ripé », je me suis trompé de ligne. Je vous fais mille excuses.
Oui, je m’étonnais aussi que vous ayez dit cela, à la lecture de vos formulations. Cela aurait dû m’inciter à contrôler. Je n’ai pas été malin dans cette affaire.
Je vous prie de nouveau de m’excuser.
Comment écrirait-on cette double possession sans pronom relatif :
Il a cassé les vitres de la voiture du monsieur. Le monsieur possède la voiture.
Il a cassé les vitres de voiture du monsieur. Le monsieur possède les vitres
Il a cassé les vitres de sa voiture du monsieur. La phrase n’est pas correcte, il y a clairement un pléonasme. De même pour « ses vitres de voiture du monsieur ». C’est pourquoi lorsqu’on remplace le lien de possession du monsieur par « dont » notre oreille est heurtée. Il faut choisir entre l’adjectif possessif et la désignation du possesseur.
»
Si vous remplacez le lien de possession du monsieur par un pronom relatif dans les deux phrases correctes, vous obtenez :
…le monsieur de la voiture duquel il a cassé les vitres (comme le propose Christian) Les liens de possessions sont respectés, le monsieur possède bien la voiture et la voiture les vitres.
…le monsieur dont il a cassé les vitres de voiture. (comme PhL le propose) Grammaticalement correct et plus léger.
Oups ! Mon regard a « ripé », je me suis trompé de ligne. Je vous fais mille excuses.
Oui, je m’étonnais aussi que vous ayez dit cela, à la lecture de vos formulations. Cela aurait dû m’inciter à contrôler. Je n’ai pas été malin dans cette affaire.
Je vous prie de nouveau de m’excuser.