dialogue rapporté
Bonjour, je m’interroge au sujet principalement de la ponctuation : les guillemets, les points. Ce n’est pas facile car la personne (d’un langage des rues) raconte à son interlocuteur un échange avec une autre personne :
— Le curé, c’est un gentil, y a pas de mal en lui, mais y nous dit : « Les ennuis et la faim vous apprennent à vous soumettre. Si vous aimez Celui qui vous les envoie, vous irez au paradis. » « T’y es déjà allé ? je lui demande, T’as déjà vu quelqu’un qui y est allé ? T’as déjà vu quelqu’un qui a vu quelqu’un qui y est allé ? » « Non, y répond, n’y va pas, ma fille, n’y va pas ! » Alors je dis « Dis-moi quèqu’chose qui me fait du bien main’enant, le paradis c’est dans trop longtemps ! »
Bonjour,
La question des dialogues imbriqués ne possède pas, à ma connaissance, de réponse standardisée. Il revient à l’auteur (en fonction des différents niveaux de complexité des dialogues dans l’ensemble du texte) et à l’éditeur (en fonction de ses préférences typographiques) de convenir du principe de mise en forme. Celui-ci doit permettre de rendre la structure du texte bien compréhensible avec une économie d’artifices. Ce qui importe c’est d’appliquer une règle homogène partout dans l’ouvrage. Votre proposition me semble convenable. N’oubliez pas les deux-points (Alors, je dis : ) et peut-être pourriez-vous limiter les incises si cela ne nuit pas à l’authenticité des paroles (Y répond : « Non, n’y va pas… »)
Merci ! Je viens seulement de trouver votre réponse, je n’ai pas reçu de mail. Bon, heureusement, c’est à peu près le seul dialogue rapporté du livre… (traduction).