Des montres tonneau ou des montres tonneaux ?
Bonjour à tous,
Je suis actuellement sur un projet mettant en avant des montres à la forme tonneau. Le site en question (pour que vous puissiez y voir ce que c’est, en l’occurrence l’appellation est liée au cadran en forme de tonneau) : https://www.starwatch.watch/.
Ma question : au pluriel, faut-il mettre des « montres tonneau » ou « montres tonneaux » s’il vous plaît ?
Merci beaucoup et bonne journée.
Ce ne sont pas des montres qui sont aussi des tonneaux, mais des montres qui ont la forme 1) d’un tonneau 2) de tonneaux
Les deux se justifient selon moi.
Voir ci-après – autre cas (source Le Robert)
Mots en apposition :
On peut tester la relation d’équivalence ou de ressemblance en tentant d’insérer les mots qui sont des entre les deux noms :
des garçons coiffeurs (= des garçons qui sont des coiffeurs)
Autre cas : des fraises chantilly ; des œufs cocotte
Il ne s’agit pas là d’appositions puisque l’apposition suppose toujours une relation d’équivalence.
Il s’agit plutôt de groupes nominaux composés d’un nom et d’un complément du nom dans lesquels la préposition est sous-entendue.
C’est pourquoi, dans ces cas-là, l’accord dépend du contexte !
des fraises chantilly (= des fraises avec de la chantilly)
des œufs cocotte (= des œufs en cocotte)
des bateaux pirates (= des bateaux de pirates)
Bonjour Joëlle,
Merci grandement de votre réponse, je n’aurais pas pensé que les 2 puissent marcher. Je pense m’en tenir à « des montres tonneau » pour maintenir une régularité orthographique sur le site.
Bonne journée à vous
En principe il faudrait accorder : tonneau vient qualifier les montres > des montres qui sont comme des tonneaux (c’est comme le melon des chapeaux melons = des chapeaux qui sont comme des melons).
[En réalité ce sont les cadrans des montres qui sont comme des tonneaux : des montres dont les cadrans sont comme des tonneaux (ou dont le cadran est comme un tonneau). Mais par ellipse /métonymie, ce sont finalement les montres qui sont qualifiées.]
On peut envisager, puisque ce n’est pas une équivalence, des montres dont le cadran a la forme d’un tonneau.
Comme les « fraises (avec de la) chantilly.
Cela dit, le pluriel semble plus naturel.
Oui, ce que je disais, c’est que justement par métonymie, ça devient une équivalence, tout comme pour chapeaux melons où en toute rigueur ce n’est pas le chapeau dans son entier qui est (comme) un melon, mais seulement la calotte > des chapeaux dont les calottes sont (comme) des melons.
[Et les fraises à la chantilly ne sont pas des fraises qui sont (comme) à la chantilly, ni même comme de la chantilly.]