Délimitation subordonnée relative
Bonjour,
Je n’arrive pas à comprendre comment délimiter la proposition subordonnée relative suivante :
Je connais cette ville qui est réputée pour son centre-ville.
Je connais cette ville [qui est réputée] pour son centre-ville.
ou
Je connais cette ville [qui est réputée pour son centre-ville].
On peut très bien dire : Je connais cette ville pour son centre-ville, ce qui serait la principale tout comme : Je connais cette ville.
Je n’arrive pas à trouver de justification valable.
Quelqu’un aurait une explication ?
Merci
Merci pour votre réponse.
Si je comprends bien, il n’y a que la ponctuation qui pourrait permettre de trancher puisque si on pronominalise le COD, cela reste ambigu :
Je la connais / Je la connais pour son centre-ville.
Non, ici, ce n’est pas ambigu car il n’y a qu’une seule proposition (un seul verbe conjugué) et qu’en plus il n’y a pas de pronom relatif.
Mais, « Je la connais, [car elle est réputée pour son centre-ville]. »
Je connais cette ville qui est réputée pour son centre-ville.
Je ne suis pas très sûre que « pour », ici puisque exprimer la cause comme vous le dites.
Je l’aime pour son centre-ville : ici, on peut remplacer « pour » par « à cause de » —> je l’aime à cause de son centre-ville.
Mais dirait-on : je connais cette ville à cause de son centre ? le centre-ville n’est pas une cause du fait de connaître.
Je connais cette ville pour avoir visité son centre. Là oui, la visite du centre est bien la cause du fait de connaître.
Il n’y a donc aucune ambiguïté
Je connais cette ville : proposition principale
qui est réputée pour son centre (inutile de répéter « centre ») : proposition subordonnée relative
Bonjour,
La phrase est : « Je connais cette ville, qui est réputée pour son centre-ville. »
Pour délimiter la proposition subordonnée relative : « Je connais cette ville, [qui est réputée pour son centre-ville]. »
On sépare à la virgule, qui sépare les propositions (principale et subordonnée ici).
Bonjour,
Merci pour vos réponses.
Donc cela veut dire que si on pronominalise le COD, cela devient : « Je la connais » car la relative fait partie du GN COD. Pourtant le contraire marche aussi : « Je la connais pour son centre-ville » et donc « pour son centre-ville » est forcément en dehors de la relative.
En ce qui concerne l’usage, je vous fais confiance mais c’est sur le manuel de mon frère et il essaye avec les démarches habituelles : voir quelle proposition marche seule = principale / celle qui ne marche pas seule = subordonnée.
« Je la connais pour son centre-ville. » n’a pas de proposition subordonnée ni de relative.
Une proposition=un verbe conjugué. Ici, il y en a un seul, donc il n’y a pas de proposition subordonnée.
Une relative contient un pronom relatif (qui, que, dont, à qui, de qui, à laquelle, auquel, duquel, de laquelle, sur lequel, dans lequel, avec lequel, à laquelle, où, …), mais il n’y en a pas (pour=préposition) donc ce n’est pas une relative.
Ainsi, « Je la connais pour son centre-ville. » n’est pas de proposition subordonnée ni une proposition subordonnée relative.
Et d’ailleurs, « je la connais pour son centre-ville » n’a pas de sens.
Français, vous me sortez les touches de la bouche. Il n’y a a même pas de prop. infinitive (dont l’existence est sujette à débat) !
Je suis tout à fait d’accord avec vous.
Je pensais simplement que ce test pouvait me permettre de délimiter les propositions (de la phrase initiale) à l’aide des groupes constituants.
Je suis tout à fait d’accord avec vous.
Je pensais qu’il était possible de m’aider des groupes constituants pour me permettre de délimiter les propositions dans la phrase initiale.
Edit : Ce n’est pas une phrase tirée d’un manuel, mon frère l’a inventée !