Dans l’ombre d’une chambre (double sens) ?
Détenus dans l’ombre d’une chambre, la lueur d’un monde inconnu ne demande qu’à s’illuminer.
En exprimant cette phrase, il me semblait évident que je parlais de l’ombre que l’on trouve à l’intérieur de la pièce.
Puis, je me demande finalement si ce n’est pas un contre sens ? L’ombre que fait une chambre est peut-être plus à l’extérieur finalement, même si c’est un peu tiré par les cheveux.
Pour précision, détenus est relatif aux 2 personnages, d’où le pluriel, mais là-aussi je me demande si on peut rapporter détenus aux 2 personnages dans le CC de lieu, sans le rapporter au sujet « la lueur d’un monde incconnu », ce que je ne souhaite pas exprimer.
Bonjour Juliano, ce n’est pas tant l’ombre d’une chambre qui me gêne dans cette phrase. On en comprend aisément le sens, même si en toute rigueur le mot ombre n’est pas tout à fait approprié pour parler de l’ambiance sombre qui règne dans une pièce (comme vous le mentionnez, ombre est plus précis et se rapporte à un objet — l’ombre de ta main, l’ombre de ton chien — qui ici ne peut pas être la chambre), il vaudrait mieux parler de la pénombre de la chambre. Par contre c’est ce participe passé détenus qui me fait tiquer car il n’est rattaché à aucun élément de la phrase et je ne pense pas qu’on puisse le laisser orphelin comme ça (il faudrait un mot — un simple possessif ferait l’affaire — qui se rapporterait au deux personnages auquel il pourrait se rapporter). Enfin la lueur qui s’illumine me semble un peu pléonastique…
Bonjour.
Votre question n’est pas très claire – votre phrase non plus : je n’arrive pas à comprendre ce que vous cherchez à exprimer.
Ce qu’il est possible de remarquer, c’est une construction fautive : « détenu » devrait se rapporter au sujet de la proposition principale, à savoir « la lueur », ce qui n’est pas ce que vous voulez. Il faut donc construire la phrase autrement. Peut-être pourriez-vous nous expliquer de façon simple, sans effet d’écriture, ce que vous voulez exprimer ?
Re-bonjour, juliano.
L’erreur est en effet la même. Enfermé devrait renvoyer au sujet de la proposition principale. Mais vous pouvez écrire : Qu’on soit enfermé ou libre, l’amitié est précieuse. Même chose avec la seconde phrase : Qu’on soit riche ou pauvre, la vie est difficile.
Merveilleux fil de discussion sur l’anacoluthe, sa vie, son œuvre.
Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Anacoluthe
ou
http://5-items.over-blog.com/article-de-l-anacoluthe-114857733.html
Bonjour, il est vrai que le contexte du film (Room) est important. Il s’agit de 2 personnages détenus de force dans une chambre, dont un enfant qui étant né sur place n’a jamais connu la lumière du jour à l’extérieur, la liberté.
Ma micro-critique sera associée au film et donc le contexte sera plus clair.
Je pense qu’il faut supprimer détenus, vu que je ne fais pas mention des personnages dans la phrase.
Dans l’ombre d’une chambre, la lueur d’un monde inconnu ne demande qu’à s’illuminer.
Je définis le lieu avec mon CC de lieu en tête de phrase, puis j’exprime le fait que pour l’enfant né et séquestré (contexte du film dont je parle aidant), la lueur du monde qui lui est inconnu ne demande qu’à s’illuminer, c’est l’espoir vers la liberté. Evidemment, sans contexte la phrase peut paraître mystérieuse et c’est aussi le principe, mais elle me semblera très clair pour ceux ayant vu le film.
J’espère avoir été plus clair.
Bonjour ChristianF, tout à fait pénombre ou obscurité seront plus appropriés et comme je vais supprimer détenus, je récupère quelques caractères (140 max).
Je vais voir à reformuler en faisant mention des personnages avec un possessif ou de ne plus en parler. Pour le pléonasme, là-aussi je peux modifier, même si pour le coup je trouve ça beaucoup moins gênant par la métaphore.
Il est vrai qu’à la relecture le participe passé « détenus » m’a aussi beaucoup choqué, j’ai commis une grosse erreur lors de la rédaction de cette critique, il y’a quelques mois.
Faute de temps, je reviendrai compléter ce fil quand j’aurai reformulé cette ancienne micro-critiques, d’ici quelques jours.
Bonne journée à vous et à jbambaggi
Je repense à une tournure que j’ai utilisé récemment pour une autre micro-critique, par rapport à détenus qui ne se rapportait pas à la lueur d’un monde inconnu.
Si j’écris :
– Enfermé ou libre, l’amitié est précieuse. (Les évadés).
– Riche ou pauvre, la vie est difficile.
Est-ce que je commets la même erreur ? J’ai l’impression que non, car je définis en tête de phrase une situation générale qui ne se rapporte pas au sujet de la phrase.
Re-bonjour, jbambaggi.
Je m’en doutais quand même après la piqûre de rappel que j’ai eu dans les premières réponses.
J’ai évidemment pensé à écrire comme vous : Qu’on soit enfermé ou libre, l’amitié est précieuse. La difficulté est que dans l’exercice de la micro-critique, on est limité à 140 caractères, donc on manque souvent de caractères et on synthétise, oubliant la grammaire. Bien entendu, avec une erreur aussi grossière, je vais aussi refaire celle-ci dès que possible. Je serai bien plus vigilant à cela pour l’avenir.
Merci pour votre aide
Bonjour, toujours dans ce thème des CC qui se rapportent à une action, que pensez-vous de la structure de cette phrase un peu plus complexe.
1. Guidé par la lumière d’une foi en la persévérance, choisir de sombrer dans les profondeurs du désespoir ou d’émerger à la surface et vivre.
A la réécrire aujourd’hui, j’opterai pour la formulation suivante.
2. Guidé par la lumière d’une foi en la persévérance, ne pas sombrer dans les profondeurs du désespoir et émerger à la surface pour vivre.
D’ordre plus général, quand il y’a dans une phrase longue avec plusieurs actions, la grammaire suivante est t’elle juste ?
3. Chez FedEx, il faut aller très vite et on ne prend pas le temps d’aimer, puis on apprend la vie sur une île déserte, en parlant avec Wilson.
C’est chez Fedex qu’il faut aller très vite et où on ne prend pas le temps d’aimer, mais c’est sur une île déserte qu’on apprend la vie en parlant avec Wilson. En gros, pouvez-vous me confirmer que l’association des différents CC se rapporte uniquement à sa subordonnée et qu’il ne faut pas faire de seconde phrase ? D’autant que commencer une phrase par « puis » ou « mais » me semble un abus.
J’ai aussi un petit doute pour la phrase.
4. Seul, votre monde n’est rien sans les autres. Votre monde (sujet) n’est (verbe) rien (COD) sans les autres (CC de manière). Quelle est la nature de seul (?)
Par rapport aux autres exemples vu ci-dessus, j’ai l’impression que celui-ci est correct ?