« Dans le cas où + subjonctif » et « [à] savoir »
Bonjour,
Dans la phrase suivante, tirée du livre « Les 120 journées de Sodome » de Sade, pourquoi y a-t-il du subjonctif après « le cas où », cela ne devrait-il pas être du conditionnel ?
« Dans le cas où l’on ne voulût pas… »
J’ai également rencontré la locution conjonctive « à savoir », dépourvue du « à » :
« […] l’intention étant que chaque mois un ami ait le détail de tout et que chacun y passe à son tour dans l’ordre suivant, savoir […]. » Y a-t-il une différence entre les deux ?
Pour l’Académie française, c’est clair : Il faut le conditionnel et non le subjonctif avec dans le cas où.
Bonsoir Prince,
Parfois l’utilisation du conditionnel après « dans le cas où » sonne comme problématique pour moi…
« Dans le cas où du mouvement était observable, les vitesses de déplacement étaient du même ordre de grandeur. » Pourquoi devrais-je employer ici du conditionnel sachant que dans certains cas, du mouvement était bel et bien observable ?
J’ai l’impression que la langue français m’apparaît de plus en plus compliquée, à mesure que je cherche à comprendre l’utilisation des temps…
Savoir (= « c’est-à-dire ») est la forme abrégée de à savoir, donc sans le à initial.
Il y a les deux différences suivantes : savoir est plus familier et on l’utilise rarement de nos jours.
Dans le cas où l’on ne voulût pas
Ce subjonctif imparfait n’a pas une valeur de subjonctif ; c’est en réalité la forme du conditionnel passé deuxième forme. Il est équivalent à : dans le cas où l’on n’aurait pas voulu.
Son emploi appartient à la langue soutenue ou écrite.
Je n’ai pas dit le contraire. J’ai montré seulement les modes et les temps que l’Académie ne voulait pas voir après dans le cas de. D’ailleurs, il conviendrait de nuancer cela car le Bon usage est moins sévère que l’Académie française.
Le conditionnel passé deuxième forme est en fait le PQP du subjonctif employé dans la langue classique avec la valeur du conditionnel passé.
🙂
Oui oui, Prince.😊