Dans ce pays, on est généralement grand ou grands ?
Bonjour,
Laquelle de ces deux phrases est correcte selon vous ?
1. Dans ce pays, on est généralement grand.
2. Dans ce pays, on est généralement grands.
Je n’arrive pas à savoir si « on » équivaut à « les habitants » (soit « ils ») ou à « tout le monde ».
Je vous remercie par avance pour votre aide !
On équivaut ici à tout le monde où l’homme en général, donc c’est du singulier.
On est grand dans ce pays.
On met le pluriel quand « on » est employé à la place de « nous ».
On est arrivés.
Je n’arrive pas à savoir si « on » équivaut à « les habitants » (soit « ils ») ou à « tout le monde ».
C’est à vous de décider : tout le monde, certaines femmes, chaque enfant, tout homme, tous les adultes… Le pronom « on » appelle un accord selon le sens. On accorde comme on veut, au féminin ou au pluriel.
À sa fille : Alors, on est contente ?
À l’équipe féminine : On est prêtes ?
À propos d’un peuple quelconque : Chez eux, dès qu’on est assez nombreux, on forme une équipe de rugby. Singulier impossible.
À propos de couples de jeunes fiancés : On commence à vivre ensemble, puis quand on est grands, on se marie.
Aucun rapport avec « nous », sauf quand on écrit « on » pour dire « nous ».
Si vous voulez dire que les Norvégiens sont grands, n’hésitez pas à écrire « on est grands en Norvège ». Bien que je ne voie pas l’intérêt du « on » pour « ils », mais vous êtes libre.
En Belgique, on est militaires de père en fils, c’est la tradition, et on est travailleurs…
Dans votre phrase, c’est l’adverbe « généralement », assez singularisant, qui m’inciterait à choisir le singulier. Mais et encore… Dans ce pays, on est généralement grands, suffisamment en tout cas pour former de bonnes équipes de basket… Si vous pensez au pluriel, écrivez au pluriel.
Merci Nicola.
Personnellement, j’ai décidé de m’appuyer sur la banque de dépannage linguistique pour trancher :
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=1708
Il suffit de voir si le pronom « on » désigne une entité bien définie ou non pour savoir s’il est possible de faire l’accord au pluriel.
L’idée semble bonne, mais il faut y ajouter l’entité indéfinie obligatoirement au pluriel : quand on est trois, on est + pluriel.