« d’à quel point » ou « à quel point »
Doit-on supprimer ou ajouter la préposition « de » devant « à quel point » ?
Exemple : « Il ne s’était pas rendu compte à quel point il l’aimait » ou « Il se n’était pas rendu compte d’à quel point il l’aimait. »
On se rend compte DE quelque chose, ou QUE + verbe conjugué. Ici, ce serait « il ne s’était pas rendu compte QU’il l’aimait ». Dans tous les cas, il faut lier les deux éléments de la phrase, non ? Dans cet exemple, ou même avec d’autres exemples, peut-on dire « d’à quel point » ou la locution « à quel point » suffit-elle à lier le verbe et le reste ?
Autre exemple : « Il ne se souvenait pas d’à quel point il était turbulent à l’époque » ou « Il ne se souvenait pas à quel point il était turbulent à l’époque ».
D’instinct, je ne mettrais rien devant « à quel point », mais je ne trouve pas d’explication logique ou de règle.
Je vous remercie d’avance pour vos réponses.
Une préposition ne peut pas introduire une autre préposition.
Il ne s’était pas rendu compte à quel point il l’aimait.
Il y a d’autres cas où le « de » disparaît :
Seule l’expérience me permettrait de me rendre compte si je parviendrais à y éviter le factice. : ici c’est la conjonction « si » qui interdit son emploi.
Vous pouvez aussi formuler ainsi :
Il ne s’était pas rendu compte de l’intensité de son amour pour elle/lui
Il ne s’était pas rendu compte de ce qu’il l’aimait aussi fort
« Il ne s’était pas rendu compte de ce qu’il l’aimait aussi fort » ?!
Vous êtes sûre de ce que vous avancez ici ?
Bonjour,
On ne dit pas actuellement d’à quel point. C’est surtout se rendre compte de qui te trompe.l
Totoro,
Vous pouvez vous fier à votre instinct, en effet aucun « d‘à quel point » dans la langue française !
Tara écrit :
Il ne s’était pas rendu compte de ce qu’il l’aimait aussi fort
Aïe, ça pique les yeux et les oreilles !
Désolée de vous contredire Tara, les bonnes tournures sont :
Il ne s’était pas rendu compte qu’il l’aimait aussi fort / que son fils avait grandi , etc.
OU BIEN
Il ne s’était pas rendu compte de ce qu’il aimait en elle / de ce qu’il avait fait de mal / de son amour pour elle, etc.