Couple présent et imparfait de l’indicatif
Nous savons que l’emploi de phrases à l’imparfait de l’indicatif peut être couplé au présent de l’indicatif dans certaine circonstance.
Comment peut-on apprécier et bien utiliser chacune d’entre-elle ?
J’ai pu lire cette dernière que je ne comprends pas.
On attendait une rafale et les voiles fasèyent.
On attendait une rafale et les voiles faseyent, sans accent au présent contrairement au passé simple (faseyèrent).
L’imparfait est utilisé pour les faits de second plan, mais il a aussi un aspect duratif : ici il est évident pour l’idée d’attente…même dans un récit au présent. Par définition, l’attente a commencé antérieurement.
En revanche, le verbe faseyer au présent de narration, indique que l’action est en train de se produire. Au moment où l’on parle, les voiles faseyent.
Je comprends mal votre souci. Dans votre exemple, le présent (les voiles faseyent) succède à l’imparfait de l’attente. Rien que très banal, sans complication grammaticale…
« On cherchait midi à quatorze heures, et maintenant il est trop tard. «
Le verbe attendre dans cette phrase, me donne l’impression que la rafale n’est pas venue et par conséquent ne peut laisser les voiles faseyer.
En revanche, votre réponse est plus compréhensible et je comprends l’emploi de l’imparfait et du présent.
Peut-être que c’est une impression malheureuse et qu’elle affadit mon propos !
En termes de marine, « faseyer » signifie que les voiles ne sont pas gonflées par le vent, mais flottent mollement. La rafale attendue aurait sans doute permis de faire avancer le bateau, mais ce n’est pas le cas.
Bonjour,
Ces deux phrases coordonnées sont sans doute extraites d’un texte narratif.
L’imparfait et le présent de l’indicatif sont les temps principaux de la narration et de la description.
L’imparfait est utilisé pour les faits de second plan, qui constituent la toile de fond de l’histoire.
C’était un soir d’hiver, la neige tombait à gros flocons, soudain…
Le présent de narration (ou présent historique) permet de rendre plus vivants des faits de premier plan.
C’était un soir d’hiver, la neige tombait à gros flocons, soudain le vent se lève, on entend un grand bruit et la lumière s’éteint.