Construction d’une phrase
Bonsoir,
Je me pose une question sur la construction d’une phrase trouvée dans un livre :
Jean-Pierre discutait avec Sylvie défigurée par son visage couvert de rougeurs.
Est-elle juste, ne manque-t-il pas une virgule ?
Merci.
Ju
Bonjour Ju
Une virgule après Sylvie serait la bienvenue, pour détacher et mettre en valeur les détails donnés à son endroit. La phrase étant courte, l’auteur a peut-être préféré la supprimer, mais je pense que c’est une erreur.
Bonjour Ju.
Je suis de votre avis.
La subordonnée « défigurée par son visage couvert de rougeurs » est explicative, car apporte des précisions sur l’état de Sylvie, sans donner d’éléments permettant de l’identifier (son prénom suffit à l’identification).
On devrait donc l’encadrer de virgules, ou dans cette phrase, la séparer de la principale par une virgule :
Jean-Pierre discutait avec Sylvie, défigurée par son visage couvert de rougeurs.
Bonjour,
Je me demande comment on peut être « défiguré par son visage» !
Défigurer ─ Altérer l’aspect du corps, et en particulier les traits du visage, jusqu’à le rendre méconnaissable.
Jean-Pierre discutait avec Sylvie dont le visage abîmé était couvert de rougeurs.
En effet, « défigurée par des des rougeurs » suffirait.
Bonsoir, merci à tous.
Concernant la virgule :
Jean-Pierre discutait avec Sylvie, défigurée par son visage couvert de rougeurs.
À l’oral, cela ne pourrait pas prêter à confusion, ne pourrait-on pas croire que c’est Jean-Pierre qui est défiguré ?
Une explicative ne doit-elle pas garder le même sens même si elle est déplacée ? Ici, en la déplaçant, elle ne garde pas le même sens.
Défiguré par son visage couvert de rougeurs, Jean-Pierre discutait avec Sylvie.
Sinon, je suis d’accord avec Czardaz, la formulation est redondante.
Merci.
Ju
Effectivement à l’oral on peut ajouter, pour éviter toute confusion, le pronom relatif qui : Jean-Pierre discutait avec Sylvie, qui était défigurée…
La subordonnée explicative doit rester à côté de ce à quoi on apporte des précisions.