connu ou connue
Bonjour.
A ma mémé que je n’ai pas connu/connue.
Quelle est le bon accord, selon vous ?
Merci.
À ma mémé que je n’ai pas connue.
Accord du participe passé avec le COD placé avant (que pour ma mémé ). À relire avant de le graver dans le marbre…
N.B. : en français, les capitales s’accentuent. Donc « À ma mémé… »
Bonsoir, je ne reviens pas sur l’accord du cod clairement explicité par Chambaron.
Seule l’appellation « mémé » me laisse perplexe…
Et d’une façon générale, l’habitude qu’ont les adultes de désigner les membres de leur famille par la formule d’appel qu’ils utilisent dans l’intimité m’étonne un peu.
Pour ma part, j’ai bien connu ma grand-mère et non ma mamie; j’ai accompagné ma mère à l’hôpital et non ma maman.
Ce n’est pas un jugement mais une simple réflexion : j’y vois une petite régression infantile que notre société assume trop bien et la langue n’y gagne pas grand-chose.
J’ai déjà eu l’occasion, en effet, de constater cela. Je vous livre en fin de billet un lien de première qualité qui décortique mieux que moi cette dérive.` Ces tournures y voisinent avec nombre d’expressions directement dérivées du parler enfantin, qui se retrouvent dans des textes où l’on ne devrait jamais les voir.
Je corrige en permanence des écrits contenant « des belles fleurs « (au lieu de « de belles fleurs ») ou ces malencontreux « avec » qui s’insinuent inutilement dans tant de phrases.
Une fois de plus, les questions de syntaxe défectueuse me semblent plus dangereuses pour la langue que maints soucis de pure orthographe. C’est par là, à la jonction de l’oral et de l’écrit, que le français se détériore le plus. Bientôt l’époque du « Keskecékidit ? » généralisé…
Tout à fait d’accord. La langue française est en danger. Entre pléonasmes et erreurs de syntaxe, les médias et les hommes politiques nous abreuvent tous les jours d’énormités. Arrêtez le massacre.