Connaître bien peu de chose(s) à son sujet
Bonjour,
Elle est ravie d’en savoir un peu plus sur cet homme, dont elle connaît finalement bien peu de chose(s).
La signification étant « elle ne connaît presque rien », chose doit je suppose rester au singulier ? Mais on pourrait aussi dire qu’elle connaît un certain nombre de choses, mais pas encore assez…
Qu’en pensez-vous ?
Vous connaissez apparemment le cas (règle sur le site du Projet Voltaire).
Il y a des tournures, comme la vôtre, pour lesquelles on peut douter et les deux accords peuvent se concevoir. L’incidence sur le sens n’est d’ailleurs souvent pas importante…
L’expression « peu de chose » se tient au singulier lorsqu’elle signifie une faible quantité, une valeur non significative, peu importe que la réalité de cela puisse être plurielle, mais rien n’empêche que vous utilisiez de manière ordinaire la locution adverbiale peu de suivie d’un substantif dénombrable : des affaires, des assiettes ou bien sûr des choses. Quelle est l’intention de votre propos ? C’est à vous d’en décider. Evidemment, le pluriel se justifiera d’autant mieux si lesdites choses sont par ailleurs identifiées de manière distincte.
Merci Bruno, je vais en effet opter pour le pluriel. Elle ne connaît pas grand-chose, mais ce qu’elle connaît est identifiable.
Avec certaines prépositions, comme « sur », le pluriel est tout à fait possible : je connais des choses sur lui.
Mais avec votre « dont » mis pour la préposition « de », le pluriel donne : elle connaît des choses de lui ; elle ne connaît pas de choses de lui ; un homme dont elle connaît certaines choses… des choses d’un homme… connaître des choses de quelqu’un…
Est-ce bien français ?
Le singulier (c’est à dire avec une valeur de pronom neutre indéfini) suivi de « de » fonctionne, avec un sens partitif : le peu que je connaisse de lui ; je ne connais rien de lui (rien de ce qu’il est)…
Vous pouvez écrire :
— un homme dont elle ne connaît rien ; un homme dont elle connaît peu de chose…