conjugaison avec avoir
“Quand je rendrai mon dernier souffle, peu importe ce que j’aurais fait, ce sera suffisant
j’aurai ou j’aurais ?
je dirais j’aurai
vous me sauvez la vie une fois de plus merci !!
Et vous diriez bien ! C’est le futur de l’indicatif qui est de mise ici.
On le voit bien quand on passe à la deuxième personne du singulier : Quand tu rendras ton dernier souffle, peu importe ce que tu auras fait, ce sera suffisant.
Futur antérieur
Quand je rendrai mon dernier souffle, peu importe ce que j’aurais fait, ce sera suffisant.
On change de personne pour voir ? :
Quand il rendra son dernier souffle, peu importe ce qu’il aurait fait, ce sera suffisant.
Et on voit que non, le conditionnel passé ne convient pas.
il faut donc le futur antérieur :
Quand je rendrai mon dernier souffle, peu importe ce que j’aurai fait, ce sera suffisant.
Explication :
Le temps composé indique l’antériorité. Le fait de référence est au futur de l’indicatif (rendrai – ce ce sera). Le temps qui lui correspond est le futur antérieur de l’indicatif. . Le futur est philosophiquement et concrètement incertain mais on le considère comme appartenant au réel (c’est une nécessité).
Voici un cas où le conditionnel passé conviendrait. On évoque une éventualité :
Si je rendais mon dernier souffle maintenant, peu importe ce que j’aurais fait, ce serait suffisant.
Si il rendait son dernier souffle maintenant, peu importe ce qu’il aurait fait, ce serait suffisant.