Si mon mari et moi étions / pouvions être de la partie ; je te répondrais que nous ne buvons pas d’alcool. Avec une hypothèse exprimée par « si » à l’imparfait, le conditionnel présent n’est pas adapté dans la subordonnée, le conditionnel présent se rencontre dans la phrase suivante.
==> cette hypothèse évoque une situation peu probable.

Si mon mari et moi avions pu être de la partie ; je t’aurais répondu que nous ne buvons pas d’alcool. Avec une hypothèse exprimée par « si » au plus-que-parfait, le conditionnel présent n’est pas adapté dans la subordonnée, le conditionnel passé se rencontre dans la phrase suivante.
==> cette hypothèse évoque une situation qui ne s’est pas produite, si vous avez annoncé votre refus.

Si mon mari et moi aurions été de la partie ; je t’aurais répondu que nous ne buvons pas d’alcool.
>> Si mon mari et moi avions été de la partie ; je t’aurais répondu que nous ne buvons pas d’alcool.
Rappel
« Aurions été » est le conditionnel passé du verbe être
« Serions » est le conditionnel présent du verbe être

La subordonnée d’hypothèse (en gras) n’utilise pas le conditionnel présent ou passé mais un imparfait ou un plus que parfait qui a une valeur modale (hypothèse) mais qui n’a pas de valeur temporelle.
Ici on garde la concordance entre  principale et subordonnée : les deux sont a un temps composé.

Si mon mari et moi étions de la partie ; je te répondrais que nous ne buvons pas d’alcool.
Si mon mari et moi avions été de la partie ; je t’aurais répondu que nous ne buvons pas d’alcool.