Concordance des temps au conditionnel et sens correspondants
Bonsoir,
J’hésite à passer la verbe « ferait » dans la phrase suivante au conditionnel passé. Le respect de la concordance des temps m’y oblige-t-il ? Je me demande toutefois si cela ne changerait pas le sens véhiculé…
Déjà bien engagé dans le puits, le jour bientôt tombé, il avait entendu la charpente craquer dans un grand bruit, comme le ferait un navire en pleine tempête, s’était-il dit.
Qu’en pensez-vous ?
Merci d’avance. Bonne soirée.
Votre phrase est correcte avec le conditionnel présent.
Merci Joelle,
Il me semblait en effet qu’on pouvait considérer le bruit typique d’un navire pris dans la tempête comme étant le même au moment de l’intrigue, de la narration comme de la lecture. La nature de ce bruit pouvait donc s’assimiler à une vérité générale, ce qui permettait l’emploi du conditionnel présent.
Vous avez raison William.
Si on enlève la notion d’hypothèse, on tombe sur un présent de vérité générale.
Déjà bien engagé dans le puits, le jour bientôt tombé, il avait entendu la charpente craquer dans un grand bruit, comme le fait un navire en pleine tempête, s’était-il dit.
C’est donc bien le présent qui convient, qu’il s’agisse du présent de l’indicatif ou du présent du conditionnel.