Comment ponctuer ces 2 exemples ?
- Dans l’arène des guerriers se joue le son de l’hymne au pardon, combattre pour survivre et panser les plaies morales d’une famille déchirée. (Le contexte se rapporte au film Warrior où 2 frères, qui ne se parlent plus, vont se retrouver inscrits à une compétition de MMA).
- Zeste de folie, tranche d’escroquerie et krach d’une vertigineuse ascension, le cocktail Stratton Oakmont se consomme sans modération. (Le contexte se rapporte au film Le loup de Wall Street, Statton Oakmont est une entreprise).
Pour la 1., je pense qu’il faudrait faire comme cela :
– Combattre pour survivre et panser les plaies morales d’une famille déchirée ; dans l’arène des guerriers se joue le son de l’hymne au pardon.
La première proposition étant sans verbe, je ne suis pas sûr de pouvoir séparer par un « ; ».
Pour la 2., je garderai cette forme, mais j’hésite avec celle-ci :
– Zeste de folie, tranche d’escroquerie et krach d’une vertigineuse ascension. Le cocktail Stratton Oakmont se consomme sans modération.
On se retrouve avec une première phrase sans verbe, qui serait une liste d’ingrédients pour composer un cocktail.
Je verrais bien :
« Dans l’arène des guerriers se joue le son de l’hymne au pardon : combattre pour survivre et panser les plaies morales d’une famille déchirée ».
La seconde phrase est bien ponctuée.
Pour la 2), votre seconde proposition est aussi correcte.
Bonsoir Juliano.
Vous écrivez : J’ai lu sur un site que l’on utilise les « : » pour donner une explication de cause ou conséquence.
On emploie aussi les deux-points dans d’autres situations. Par exemple pour introduire quelque chose. Il avait de nombreuses qualités : il était aimable, serviable, quelqu’un sur lequel on pouvait compter.
Ils ont d’ailleurs ce rôle dans la proposition faite par Jean Bordes. En dehors des deux-points, vous pourriez aussi introduire la seconde partie de la phrase par un tiret (qui aurait exactement la même fonction que les deux-points, à savoir introduire en détachant pour mettre en valeur) : Dans l’arène des guerriers se joue le son de l’hymne au pardon – combattre pour survivre et panser les plaies morales d’une famille déchirée
Bonjour, Jean.
J’ai lu sur un site que l’on utilise les « : » pour donner une explication de cause ou conséquence. Par contre, Est-ce que l’on doit avoir systématiquement la cause et la conséquence de part et d’autres des « : » ? J’ai recopié l’explication sur un site et le « ou » et non le « et » est quelque chose qui gêne ma compréhension.
Dans cette phrase, on aurait :
– « combattre pour survivre et panser les plaies morales d’une famille déchirée » en cause ;
– « Dans l’arène des guerriers se joue le son de l’hymne au pardon » en conséquence ;
– « Dans l’arène des guerriers » CC de lieu pour la subordonnée « le son de l’hymne au pardon se joue » ;
– « pour survivre et panser les plaies morales d’une famille déchirée » CC de but de l’action de « combattre ».
Bonsoir, jbamggi.
Je sous entendais entre autres, mais ils servent aussi pour citer ou énumérer, si j’en crois ce que je lis sur ce site : http://www.la-ponctuation.com/deux-points.html
Dans votre exemple, on reste dans une relation de cause/conséquence je trouve. On pourrait également écrire :
– Il avait de nombreuses qualités, parce qu’il était aimable, serviable et c’était quelqu’un sur lequel on pouvait compter ;
– Il était aimable, serviable, c’était quelqu’un sur lequel on pouvait compter, il avait donc de nombreuses qualités.
Cela fonctionne sûrement mieux avec les « : », car les phrases sont moins alourdies.
Dans ma phrase, il est vrai que la virgule ne fonctionne pas vraiment, il manque du lien. Or, dans votre proposition commune, les « : » introduisent quand même l’explication de la cause et de la conséquence et ça me va très bien. En effet, la cause du combat est de combattre pour survire et surtout panser les plaies morales d’une famille déchirée, alors que la conséquence sera d’obtenir un pardon, une réconciliation.
Est-ce rédhibitoire que le « combattre pour survivre » soit plus hors-sujet (conflit familial) pour garder les « : » ? L’un des 2 frères combat pour sauver sa famille de l’endettement, en espérant gagner l’argent promis au vainqueur.
Bonjour,
J’attrape un peu tard cette question. Pas de commentaires sur les réponses, mais une question à mon tour : je suis surprise de la formulation : « et c’était quelqu’un sur lequel on pouvait compter « . Il me semblait qu’on devait dire (ou écrire, plus justement !) : « et c’était quelqu’un sur QUI on pouvait compter « .
Vos avis ?
Par ailleurs, je pense que « Il avait de nombreuses qualités, parce qu’il était aimable, serviable » ne peut pas fonctionner : deux qualités ne suffisent pas à dire qu’elles sont nombreuses. La deuxième proposition est donc mieux adaptée, sous-entendant qu’outre les deux qualités citées, il y en a d’autres.
Bonjour, Clic.
Il est déjà conseillé de ne pas répéter les « : » il aurait été préférable d’utiliser « car » à la place des premiers « : », vu que vous les utilisez de nouveau par la suite.
« Sur lequel on pouvait compter » ou « sur qui on pouvait compter », je ne saurai vous répondre avec certitude sur l’utilisation possible de « lequel ». Ce que je peux vous dire, c’est qu’il faudrait plutôt dire sur qui l’on pouvait compter, « qui on » était une dissonance par l’enchainement phonétique de 2 voyelles .