Comment écrire cette phrase ??
Bonjour, comment écrire cette phrase : « On est bien avancé ? » ou « On est bien avancés ? ».
Merci d’avance !! ^^
« On » est un pronom capricieux, mais il suffit finalement de retenir les trois choses suivantes pour éviter les erreurs principales :
— le verbe est toujours au singulier ;
— s’il est mis pour un groupe indéterminé de personnes (forme impersonnelle), l’adjectif ou participe attribut est au neutre (masculin) singulier : « On est bien avancé quand on a un seul numéro au Loto ! » ;
— s’il est mis pour un groupe de personnes identifiées (forme personnelle), l’adjectif ou participe attribut en genre et nombre : « On est bien avancés avec cette carte, se dirent les deux compères ! » ou « Les fillettes s’écrièrent d’une seule voix : on n’est pas contentes ! ».
Bonjour,
» On » lorsqu’il est pronom indéfini, est toujours sujet
et ne désigne des personnes de sexe et de nombre inconnus
son verbe se met à la 3 personne du singulier .
Son attribut et son participe passé restent invariables
au masculin singulier .
Ce pronom indéfini peut représenter :
» on est obligé de respecter le code de la route «
( rien n’indique le genre ni le nombre de la
personne ou des personnes que « » on » représente .
» on pense que la terre est ronde «
Attention :
» Antoine et moi , on a pris l’avion ce matin et on est
arrivés le soir . ( accord au masculin pluriel de » arrivés «
vu que « on « représente » Antoine et moi « .
Super, Estudiantin ! Voilà une règle bien assimilée…
Super gentil Chambaron . Merci.
On est un pronom indéfini : on n’est jamais mieux servis que par soi-même.
Au pluriel, le nous est préférable.
Imaginez la phrase « On a abîmé notre voiture », on peut se demander à qui sont imputables les dégâts : à nous-mêmes ou à d’autres représentés par on ?
Girodet, dans « Pièges et difficultés de la la langue française » estime que l’emploi de « on » pour « nous » est très familier :
« Accord de l’adjectif attribut ou du participe passé avec on. […]
Quand on équivaut à « nous ».
L’attribut ou l’adjectif se met au genre et au nombre correspondant au sujet que remplace on : Mon ami et moi, on est prêts. Mais oui, dirent-elles en chœur, on est heureuses ! […]
Ces emplois et ces accords appartiennent à la langue parlée ou à la langue expressive plutôt qu’au style soutenu. Dans la langue très surveillée on préfèrera l’emploi du pronom personnel ou d’un nom : Mon ami et moi, nous sommes prêts. Mais oui, dirent-elles, nous sommes heureuses ! » (Jean Girodet, Pièges et difficultés de la langue française).
L’Académie considère que on à la place d’un pronom personnel de la 1re ou de la 2e personne et suivi d’un participe féminin ou pluriel, appartient à la langue familière.
Toutefois, elle précise par ailleurs :
« Il arrive pourtant que on ne désigne pas les hommes en général, des personnes indéterminées, mais telle ou telle personne : dans ce cas, l’accord se fait tout naturellement en genre et en nombre.
C’est le sens qui commande, et le goût. On s’était fâchés ; On s’est séparées à regrets ; On est allés ensemble jusqu’au bout du chemin… ne sont donc pas des tournures fautives. »
Bonjour,
Le pronom on présente, dans sa morphologie, son fonctionnement et son sens, des particularités qui ne le rendent assimilable à aucune catégorie de pronom.
C’est un pronom clitique – adossé au verbe – correspondant à la troisième personne du singulier pour l’accord du verbe et qui ne peut fonctionner que comme sujet:
On a toujours besoin d’un plus petit que soi.
De statut exclusivement nominal (il renvoie directement à l’être qu’il désigne, à la différence des représentants), il est par certains considéré comme pronom personnel, par d’autres comme indéfini.
Morphologiquement on est formé à partir du substantif latin hominem (homme). En raison de cette origine nominale, il peut être précédé de l’, trace de l’ancien article défini, mais qui reste d’expression facultative : il figure aujourd’hui principalement après et, ou, où, que et si, surtout pour des raisons euphoniques:
Lorsqu’on est libre, on fait ce que l’on veut, et on va où l’on veut.
REMARQUE:
L’adjonction de l’ , courante en français classique, même en tête de phrase, est rare à l’oral en français courant. C’est surtout un usage de la langue écrite, et qui témoigne d’un niveau de langage soutenu.
S’il faut reprendre on par un pronom complément, c’est le pronom personnel (se ou nous) qui apparaît:
Si on réussit et qu’une marque de reconnaissance nous soit accordée, on se sent heureux.
En tant que pronom clitique on est normalement antéposé sauf dans les phrases interrogatives et les propositions incises.
Est-on sûr qu’il arrivera demain ?
L’avenir, dit-on, appartient à ceux qui se lèvent tôt.
Le pronom on neutralise les oppositions de personne et de nombre, en imposant l’accord du verbe à la troisième personne du singulier; cependant au passif ou dans les phrases attributives, la forme adjective du verbe ou bien de l’adjectif peut prendre, selon le contexte, des marques de genre et de nombre.
Un cercle d’hommes : « On est ravis d’être venus.»
Un groupe de femmes : «On est ravies d’être venues.»
REMARQUE:
On observe dans un français relâché l’emploi de on reprenant nous ─ sans que soit modifié l’accord du verbe:
Nous, on est les plus forts.
Dans certains emplois figurés on peut :
•Remplacer le tu ou le vous de politesse, désignant l’interlocuteur
On est pas en pleine forme , à ce que je vois.
• ou se substituer à je
On se tue à vous faire un aveu des plus doux.
Tartuffe ─ Acte IV scène 5
Vous pourrez écrire selon le contexte :
On est bien avancé ─ On est bien avancés ─ On est bien avancées.