comment assembler ces deux éléments ?
« Les yeux clos, adopter la posture dite du “cavalier de fer” (ma bu), puis, sans résister ni paniquer, permettre à l’instructeur surgi sans crier gare de nous pincer les narines tout en obstruant notre bouche, notre nuque plaquée contre sa poitrine, nous relâchant uniquement quand nous sommes près de mourir suffoqués. »
Je rencontre des difficultés à joindre « permettre à l’instructeur de nous pincer les narines » à « ,nous relâchant uniquement quand nous sommes près de mourir suffoqués. » Ça ne fonctionne pas ensemble, de cette manière, il me semble. Comment assembler ces deux éléments de phrase en un tout cohérent ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Si vous tenez absolument à l’infinitif, ça risque effectivement d’être compliqué. Pas très satisfaite de ma proposition, mais j’aurai essayé :-). :
« Les yeux clos, adopter la posture dite du “cavalier de fer” (ma bu), puis, sans résister ni paniquer, permettre à l’instructeur surgi sans crier gare, de pincer nos narines et obstruer notre bouche, nuque plaquée contre sa poitrine ; il ne relâchera son étreinte qu’en nous voyant au bord de la suffocation. »
Concernant la réflexion de Joëlle, c’est vrai, ce n’est pas l’objet du site. Habituellement « ça passe » avec vous, d’abord parce que vos questions peuvent donner lieu à des discussions intéressantes sur le bon usage du français, ensuite parce que vous êtes toujours poli, sympathique et respectueux. Il me semble que c’est la première fois que vous posez autant de questions les unes à la suite des autres, c’est un peu trop je crois… surtout pour ce genre d’interrogation, de l’ordre de la relecture et de la réécriture. Malheureusement (ou heureusement pour les correcteurs professionnels), je ne crois pas qu’il existe de sites ou de forums de correction bénévoles.
Gardez le bon dosage ;-). C’est faute à l’omniprésence, si nous sommes agacés (fond et forme : je plaisante !)
Merci pour votre proposition, Dewelis.
Je reporte ici à la suite ce que j’ai écrit à Joëlle et Tara ci-dessus :
« Je comprends que vous puissiez être saturé(e)s par mes questions. Je vais ainsi moins souvent recourir à vos connaissances, à l’avenir. Toutefois, pour qu’il n’y ait pas malentendu, je tiens à vous dire que je ne suis pas sur ce site pour me servir de vous pour corriger un texte, mais pour me servir de ce travail textuel non professionnel que je me propose comme d’une opportunité pour améliorer mon usage du français. On mémorise mieux des règles quand on a affaire à du concret qu’à de l’abstrait, pas vrai ? Je considère être ici en train d’apprendre le français en m’adonnant à des travaux pratiques. Si vous arrêtiez de me répondre, ce serait injuste. Mais le monde est injuste, c’est la vie.
Ce que j’ai appris ici tout récemment sur l’usage des virgules et du subjonctif va avoir un important impact sur ma manière d’écrire. Rien que pour ça, j’ai été heureux d’avoir fréquenté « Question Orthographe » du « Projet Voltaire ». J’en ai déjà tiré un important bénéfice.
Vous me croyez être ce que je ne suis pas, mais je comprends pourquoi et comprends aussi que je ne peux en vouloir qu’à moi-même pour ce quiproquo. »
Moi aussi je trouverais injuste, et même stupide, que l’on arrête de vous répondre.
Ce site se veut un site de référence sur l’orthographe, la grammaire, la syntaxe… Vos questions sont visiblement perçues comme trop « personnelles », pas suffisamment précises, pour répondre à l’intérêt général… Personnellement ça me navre, je tenais à vous le dire. Et je regrette d’avoir rebondi, presque en faveur de la réponse de Joëlle. Ne retenez que ceci dans ma propre réponse : vos questions donnent souvent lieu à des discussions intéressantes sur le bon usage du français.
Je suis sur ce site parce qu’en en cherchant un de cet ordre, celui-ci m’avait paru le plus sérieux.
Si mes questions ne sont par précises, c’est parce que j’ai appris le français en me fiant à mon instinct, un instinct éduqué par de bonnes lectures. J’imagine que mon cerveau a assimilé bonne part des cas de figure rencontrés durant ces lectures et me permet de les recracher à peu près correctement dans des textes qui m’appartiennent. Je ne peux formuler de questions précises en employant les termes techniques appropriés, parce que je ne les connais tout simplement pas. Je sais ce qu’est un « sujet », un « verbe » et un « adjectif », mais « COD » et « COI » sont déjà au-delà de mon domaine de compétence. Et mes questions sont personnelles parce que j’essaye d’améliorer mon usage du français à partir de travaux pratiques basés sur mon texte.
Merci de votre compréhension.
Votre instinct « éduqué » est un bon instinct, vous avez sans aucun doute votre place ici. Mais je ne suis pas modératrice, ni suffisamment ancienne sur sur site (à peine deux mois, une éternité !) pour que mon avis « compte ».
Comme je l’ai dit à Cathy L. en commentaire à sa réponse, je fais un « break », peut-être provisoire, peut-être définitif, peu importe. Mais je continuerai à vous lire, vous et d’autres ; je ne crache jamais sur ce qui m’enrichit.
Je vous remercie pour ces mots.
Heureusement, comme vous dites, nous n’y jouons pas nos vies.
Les yeux clos, adopter la posture dite du “cavalier de fer” (ma bu), puis, sans résister ni paniquer, permettre à l’instructeur surgi sans crier gare de nous pincer les narines tout en obstruant notre bouche, notre nuque plaquée contre sa poitrine, nous relâchant uniquement quand nous sommes près de mourir suffoqués.
Je vous propose deux formulations :
Les yeux clos, adoptez la posture dite du “cavalier de fer” (ma bu), puis, sans résister ni paniquer, laissez faire l’instructeur surgi sans crier gare : il vous pincera les narines tout en obstruant votre bouche, votre nuque contre sa poitrine, et ne vous relâchera qu’au moment où vous serez près de mourir suffoqués.
Les yeux clos, nous adopterons la posture dite du “cavalier de fer” (ma bu), puis, l’instructeur ayant surgi à l’improviste, nous ne lui opposerons aucune résistance et le laisserons sans paniquer, nous pincer les narines tout en obstruant notre bouche, notre nuque plaquée contre sa poitrine, ne nous relâchant qu’au moment où nous serons près de mourir suffoqués.
Merci, Tara. Malheureusement, je dois rester à l’infinitif, car il s’agit d’une liste d’exercices de kung-fu qui commence ainsi :
« Pour vous donner une idée de l’état d’esprit de ce cours, voici quelques uns de nos exercices : ramper sur le dos sans faire de bruit ; »
Que pensez-vous de ça ?
« Les yeux clos (…), permettre à l’instructeur (…) de nous pincer les narines… (…) …de nous relâcher uniquement quand nous sommes près de mourir suffoqués. »
Et de ça ?
« Les yeux clos, adopter la posture dite du “cavalier de fer” (ma bu), puis, sans résister ni paniquer, permettre à l’instructeur surgi sans crier gare de nous pincer les narines tout en obstruant notre bouche, notre nuque plaquée contre sa poitrine, et consentir à une délivrance qui adviendra uniquement quand nous serons près de mourir suffoqués. »
Ou de ça ?
« Les yeux clos, adopter la posture dite du “cavalier de fer” (ma bu), puis, sans résister ni paniquer, permettre à l’instructeur surgi sans crier gare de nous pincer les narines tout en obstruant notre bouche, notre nuque plaquée contre sa poitrine, et attendre une délivrance que nous nous verrons accorder uniquement quand nous serons près de mourir suffoqués. »
Tara, bon courage pour la rédaction et la relecture, il y a de quoi vous occuper une heure….
mais ce n’est pas l’objet du site.
Oui ! On va arrêter de répondre. Je n’avais pas remarqué.
Je comprends que vous puissiez être saturé(e)s par mes questions. Je vais ainsi moins souvent recourir à vos connaissances, à l’avenir. Toutefois, pour qu’il n’y ait pas malentendu, je tiens à vous dire que je ne suis pas sur ce site pour me servir de vous pour corriger un texte, mais pour me servir de ce travail textuel non professionnel que je me propose comme d’une opportunité pour améliorer mon usage du français. On mémorise mieux des règles quand on a affaire à du concret qu’à de l’abstrait, pas vrai ? Je considère être ici en train d’apprendre le français en m’adonnant à des travaux pratiques. Si vous arrêtiez de me répondre, ce serait injuste. Mais le monde est injuste, c’est la vie.
Ce que j’ai appris ici tout récemment sur l’usage des virgules et du subjonctif va avoir un important impact sur ma manière d’écrire. Rien que pour ça, j’ai été heureux d’avoir fréquenté « Question Orthographe » du « Projet Voltaire ». J’en ai déjà tiré un important bénéfice.
Vous me croyez être ce que je ne suis pas, mais je comprends pourquoi et comprends aussi que je ne peux en vouloir qu’à moi-même pour ce quiproquo.
Joëlle,
Dewelis,
Je ne vous comprends pas….
Que vous importe que Nonobstant pose même des centaines de questions ? Ou que des centaines d’internautes posent une seule question chacun ?
Qu’est-ce que cela change pour vous ? Je ne savais pas qu’il y avait un nombre maximum de questions par personne, en tout cas rien de tel dans la charte, n’est-ce pas ?
Que ceux qui n’ont pas envie d’y répondre s’abstiennent et passent leur chemin, c’est tout.
Personnellement j’aime beaucoup les questions de Nonobstant, elles sont toujours assez intéressantes, et sortent un peu des sentiers battus, quel bonheur ! Je me retrouve dans cette passion qu’il a de notre langue, et ça me fait du bien.
Je vous trouve très injustes avec lui, et je n’ai pas apprécié le ton que vous avez employé parfois avec lui.
En ce qui me concerne, je n’ai pas eu envie de répondre à cette question, ça ne m’intéressait pas, j’ai passé mon tour, c’est tout, pas de quoi en faire tout un fromage !
Nonobstant,
Revenez poser vos questions s’il vous plaît ! Je suis sûre que je serai loin d’être la seule à avoir envie d’y répondre ;°)
Cathy Lévy,
Je me suis excusée de ma réponse dans un de mes commentaires. Je trouve aussi que la plupart des questions de Nonobstant sortent avec bonheur des sentiers battus.
Si un jour, un seul, j’ai pu utiliser un ton agacé, méprisant ou condescendant, eh bien je pense qu’il est temps que j’arrête de répondre. Car ça ne prouverait qu’une chose : que le ton de mon écrit ne correspond pas du tout au fond de ma pensée. Le concernant, le fond de ma pensée à toujours été bienveillant, sans condescendance, parfois amusé (ce qui n’a rien de péjoratif, au contraire), et parfois même admiratif.
Un break s’impose pour moi, donc. Pas grave, je n’y joue pas ma vie :-).
Je garde espoir de voir Joëlle et Tara à nouveau répondre à certaines de mes questions, de temps à autre. Je vais dorénavant faire un effort pour coller davantage à la charte du support (mais vais-je y réussir ?). Afin de marquer le coup, mon pseudonyme Nonobstant deviendra graduellement Pompadour, par jeu de mots avec l’adjectif dépréciatif « pompeux », qui me caractérise bien (je ne dis pas par là que les écrits de Madame de Pompadour sont pompeux, bien évidemment). Je ne veux pas passer de Nonobstant à Pompadour tout à coup, car certains pourraient penser que j’essaye de me refaire une virginité. Ha ha.
Je vous remercie, Cathy Lévy et Dewelis, d’avoir pris ma défense.
Je m’attriste de l’absence prochaine (momentanée ou définitive) de Dewelis. J’espérerai son retour.
Mais oui Nonobstant. Quel que soit votre nom, vos questions seront bienvenues.
Dewelis,
Je ne voulais pas vous blesser, je suis désolée, vous m’avez mal comprise… Au contraire j’apprécie beaucoup vos interventions et votre ton, vous êtes toujours bienveillante et c’est appréciable, comme un petit bol d’air frais chaque fois que vous intervenez. Et je suis sûre que je suis loin d’être la seule à le penser.
Il se trouve que je n’ai pas retrouvé la question de Nonobstant où j’ai trouvé Joëlle assez choquante et injuste envers lui _notamment « vous venez de poser une demi-douzaine de questions » (et alors ?!) ou encore « nous ne sommes pas à votre disposition » (bien sûr que si, quelle que soit la question, c’est à ça que le site est dédié !) _ et où je me suis étonnée de vous voir en ajouter une couche derrière elle. J’ai choisi celle-ci par défaut, où vous reveniez sur le sujet, l’une et l’autre.
Je ne vois pas pourquoi Joëlle déciderait des questions auxquelles nous serions « autorisés » à répondre………………..
Restez s’il vous plaît, Dewelis, revenez nous apporter vos réponses avisées et vos petits rayons de soleil, pliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiz !
À bientôt j’espère 🙂
Bonjour Cathy L.
Ce que vous me dites est tellement gentil que je ne sais plus où me mettre :-).
C’est justement parce que j’ai rebondi sur les propos de Joëlle, alors que dans le fond je ne les approuvais pas, que je me suis dit qu’il était temps pour moi de faire une pause. Le pire dans la petite histoire, c’est que je suis bien plus attirée par les questions des personnes qui viennent plusieurs fois, qui « discutent », s’interrogent, insistent quand ils n’ont pas bien compris ou ne sont pas d’accord, bref, s’intéressent vraiment aux réponses qui leur sont apportées.
Je suppose que j’ai recherché une légitimité, que je n’ai pas et que je n’aurai jamais. On est sur un site dédié à l’orthographe, je m’y suis inscrite au moment où je me suis inscrite à la certification Voltaire, avec l’idée que je parviendrais mieux à comprendre si je parvenais à expliquer (résultat très honorable pour moi, sans être mirobolant, environ 860, pas de quoi pavoiser, pas de quoi avoir honte non plus).
L’orthographe, la grammaire, la syntaxe, et même la ponctuation, servent à communiquer, à comprendre et à faire comprendre, voire à ressentir et faire ressentir des émotions dans les textes à vocation littéraire. Elles servent à habiller, rendre plus présentables, sublimer… Privées de ces fonctions, elles n’ont pas d’intérêt « en soi », à mon sens. Je crois que la plupart des contributeurs actifs et réguliers, y voient un intérêt « en soi ». J’ai beau chercher, je ne le trouve pas, j’y vois parfois une sorte de jeu intellectuel, d’énigme à résoudre, mais ça s’arrête là. Je ne peux pas m’empêcher de trouver plus d’intérêt à la personne qu’à ses fautes (ou à son absence de fautes).
Voilà pourquoi j’en étais arrivée à la conclusion que je n’avais rien à faire là, sur ce site. Ce n’est peut-être pas une conclusion définitive, l’avenir le dira. En tous cas, encore une fois, merci pour vos mots si gentils, et merci d’avoir pris la peine d’expliquer votre intervention (tout à fait justifiée).
Oui, je le pense aussi. Orthographe, grammaire, syntaxe et ponctuation ne sont pas grand chose, en soi. Elles doivent être des outils au service des émotions et réflexions des auteurs. Ce qui est délectable avec les règles qui accompagnent l’usage de la langue française — et, notamment, avec l’orthographe souvent alambiquée des mots français, façon palimpseste —, c’est qu’elles *** ctent qui les applique avec la glorieuse histoire littéraire française et l’Histoire de France.
Je remarque que le site a automatiquement bêtement remplacé par trois astérisques les quatre première lettres de l’un des mots de mon commentaire ci-dessus. Parce que toutes seules, elles constituent une insulte. C’est affligeant…
…c’est qu’elles relient qui les applique…
Mon adresse hors de ce site (mais c’est un autre pseudonyme) : jules7paoli « at » g mail point com
Je suis d’accord : ne pas oublier que la langue, c’est de l’humain. Nonobstant, Dewelis, surtout « ne nous quittez pas » !