Choix de préposition après le verbe
Bonjour ! Je serais reconnaissante si quelqu’un me conseille comment ranger et donc retenir l’utilisation des prépositions si variées dans des cas apparemment identiques :
1)Il ne reste qu’à faire qqch., il reste à faire qqch — donc À) ;
2)ne faire que (faire qqch; disons, dormir) — sans préposition ;
3)Il n’y a d’autres options que de faire qqch — ici, c’est DE !
À mes yeux, ces phrases sont construites de façon identique, où serait la logique du changement des prépositions ? Ou c’est comme ça juste « parce que » ?)
Merci d’avance ! Désolée si la question semble banale, en réalité, je ne suis pas un diletant tout vert en français :).
Le choix des prépositions n’est pas chose facile pour une personne dont le français n’est pas la langue maternelle. Je vais essayer de vous aide.
En réalité ce choix ne dépend pas ici du verbe faire comme vos exemples pourraient le laisser penser.
– rester à + infinitif : emploi particulier du verbe « rester »
Suivi de la préposition à et d’un verbe à l’infinitif, Rester s’emploie pour exprimer la nécessité d’envisager ou d’accomplir encore quelque chose. Une petite somme reste à payer. Tout reste à faire en ce domaine. Impers. Il ne vous reste plus qu’à tout recommencer. Il reste encore à prouver que… Le temps qu’il nous reste à vivre ou, class., de vivre. Dans des formules de courtoisie. Il me reste à vous remercier, il ne me reste plus qu’à prendre (L’Académie).
– ne faire que + infinitif : je ne fais que dormir : je dors seulement. Ne faire que est une locution verbale* qui change l’aspect du verbe à l’infinitif qui suit. Pour essayer de vous faire comprendre : il a un peu le rôle qu’a un adverbe : il ne fait que dormir = il dort constamment/toujours/continuellement. On dit que c’est un semi-auxiliaire
Autres locutions verbales qui sont semi-auxiliaires :
il est en train de dormir = il dort maintenant
il cesse de dormir = il ne dort plus
*en tant que telle elle est figée
– Il n’y a d’autres options que de partir : on peut avoir ici absence de préposition : Il n’y a d’autres options que partir
Le « de » n’est que facultatif.
J’ai bien conscience de ne pas vous avoir donné une réponse qui s’appliquerait à tous les cas. Il se trouve que c’est impossible.